Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Foulon, Marcel
Titre(s) : Justice et littérature [Texte imprimé] : nos gloires littéraires et leurs juges : de Chateaubriand à Zola / Marcel Foulon ; préface de Yves Strickler
Édition : 2e éd.
Publication : Paris : l'Harmattan, impr. 2024
Impression : 14-Condé-en-Normandie : Impr. Corlet
Description matérielle : 1 vol. (622 p.) ; 24 cm
Collection : Droit privé et sciences criminelles
Lien à la collection : Droit privé et sciences criminelles
Note(s) : Notes bibliogr. et webliogr. Index
Sujet(s) : Justice et littérature -- France -- 19e siècle
Écrivains français -- Procès -- 19e siècle
Indice(s) Dewey :
345.070 88809 (23e éd.) = Procès - Étude en relation avec les personnes dont l'activité est liée à la création
littéraire et à l'art oratoire
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-336-47518-9 (br.) : 50 EUR
EAN 9782336475189
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb476091049
Notice n° :
FRBNF47609104
Résumé : Fils légitime de la Révolution, le XIXe siècle doit créer un nouveau monde, il hésite
entre l'empire, la monarchie, la république. Hésitation encore sur la place à donner
aux juges. Faut-il les élire, les nommer et si oui, par qui ? Quelle place accorder
aux libertés ? À toutes les libertés ? Liberté des mœurs ? Liberté politique ? Liberté
des écrivains ?Jamais littérature et poésie n'ont été aussi riches ! Autour de l'Homme-siècle,
le maître incontesté Victor Hugo, de très nombreuses gloires… certaines éternelles,
Flaubert, Baudelaire, Verlaine, Zola. Ces gloires sont toutes soumises, comme n'importe
quel citoyen, à la loi des hommes et rencontrent dans les prétoires ceux qui sont
chargés de l'appliquer : les juges. Les juges sont ici de vrais juges qui vont juger,
non la qualité artistique des œuvres, mais la conformité de celles-ci à la loi pénale
ou civile. De grandes plumes prônent les libertés, mais peu luttent pour les obtenir.
Nombre d'entre elles sont confrontées aux juges, tous anciens avocats, issus des classes
dirigeantes, qui se soumettent au pouvoir politique qui les nomme, imposent un strict
conservatisme des mœurs, maintiennent les femmes en état de minorité, appliquent avec
rigueur le code pénal et les lois restrictives de liberté. Les procès et jugements
rendus éclairent cette période. Ils nous apportent une réponse à l'éternelle question
: qui doit désigner les juges ?Ils nous rappellent combien nous avons changé, et font
mieux comprendre quelle extraordinaire mutation a su réussir le monde des juges, désormais
protecteur des libertés individuelles. [source éditeur]