Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Turin, Michel (1944?-....)
Titre(s) : Start-up mania [Texte imprimé] : la French tech à l'épreuve des faits / Michel Turin
Publication : Paris : Calmann Lévy, DL 2020
Impression : 18-Saint-Amand-Montrond : Impr. CPI Bussière
Description matérielle : 1 vol. (332 p.) ; 22 cm
Note(s) : Glossaire
Sujet(s) : Start-up -- France -- 1990-2020
Entreprises innovantes -- Finances -- France -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
338.040 944 (23e éd.) = Entrepreneuriat - France
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7021-6630-7 (br.) : 19,90 EUR
EAN 9782702166307
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46516426m
Notice n° :
FRBNF46516426
Résumé : En France, les start-up sont devenues l'objet d'un véritable culte. Elles font rêver
les jeunes diplômés comme les investisseurs en tous genres… et les hommes politiques.
On s'extasie à juste titre sur les « licornes » françaises : Doctolib, BlaBlaCar,
Criteo… Mais ces réussites incontestables sont l'arbre qui cache la forêt des start-up
(il y en aurait plus de 10 000 !) – celles pliées aussi vite qu'elles ont été créées,
celles qui végètent, puis s'étiolent après un départ fulgurant. Pourtant, ce n'est
pas faute de financements : par l'entremise des business angels et des venture capitalists,
l'argent coule à flots dès qu'est prononcé le mot magique de « start-up ». Et l'État
n'est pas en reste. Pour que la France accède au statut de « start-up nation » que
le président appelle de ses vœux, il arrose l'écosystème de la French Tech d'aides
en tous genres. Pourtant, tout devrait éveiller la méfiance des investisseurs : les
start-up sont évaluées non pas en fonction de leurs profits – inexistants – mais de
nouveaux critères non orthodoxes inventés pour les besoins de la cause. Certes, dira-t-on,
mais n'est-ce pas la seule façon de voir émerger des Amazon, des Google ou des Uber
européens ? Hélas, plusieurs experts nous expliquent pourquoi l'écosystème français
est structurellement incapable de donner naissance à de tels géants. Les start-up
sont-elles au moins utiles à l'économie du pays ? Pas davantage. Petits employeurs,
gros consommateurs de subventions, championnes de la précarité, elles font (dans le
meilleur des cas) la fortune de leurs seuls fondateurs, qui cherchent à vendre leurs
parts le plus vite possible, souvent aux grosses sociétés dont elles « challengent
» le business model…Le crash est imminent, nous avertit Michel Turin. Vous avez aimé
l'éclatement de la bulle de l'internet en 2000 ? écrit-il. Vous allez adorer celle
des start-ups ! [source éditeur]