Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Le Blanc, Charles (1965-....)
Titre(s) : Histoire naturelle de la traduction [Texte imprimé] / Charles Le Blanc
Publication : Paris : les Belles lettres, 2019
Impression : 52-Langres : Impr. la Manufacture
Description matérielle : 1 vol. (298 p.) ; 19 cm
Collection : Traductologiques ; 11
Lien à la collection : Traductologiques
Sujet(s) : Traduction -- Histoire
Indice(s) Dewey :
418.02 (23e éd.) = Traduction (linguistique)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-44942-5 (br.) : 23,50 EUR
EAN 9782251449425
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb457241857
Notice n° :
FRBNF45724185
Résumé : Qu'est-ce que la traduction ? À cette question fondamentale, Charles Le Blanc répond
: son histoire. Et pour nous « raconter » la traduction telle qu'elle s'est incarnée
au fil des âges, il fait ici appel à cinq contes et récits bien connus. Le Portrait
de Dorian Gray d'Oscar Wilde, La Reine des neiges d'Andersen, L'Apprenti sorcier de
Goethe, La Barbe-bleue de Perrault et Hansel et Grethel de Grimm lui servent à décrire
cinq grandes caractéristiques de la traduction mais aussi cinq étapes de l'art de
traduire, de l'Antiquité au romantisme. Comme le portrait de Dorian Gray, les traductions
vieillissent alors que l'original conserve une éternelle jeunesse. Comme dans les
morceaux du miroir magique brisé du conte d'Andersen, c'est le regard du lecteur-traducteur
sur le texte qui en reconstruit le sens. Comme dans la ballade de Goethe, la multiplication
des traductions rappelle celle des balais déchaînée par l'apprenti sorcier qu'est
le traducteur : celui-ci doit pourtant reconnaître que l'auteur reste le seul maître.
Comme dans le conte de Perrault, une œuvre littéraire est un château dont l'auteur,
tel Barbe-bleue, tend le trousseau de clés au lecteur ; ce que le texte deviendra
une fois traduit dépend en grande partie de la clé que le traducteur utilisera. Enfin,
tout traducteur part à la recherche du sens de l'œuvre, et comme Hansel et Grethel
chez les frères Grimm, il espère bien revenir à la maison paternelle, c'est-à-dire
à l'original. Mais s'il arrive qu'il s'égare, il peut aussi parvenir à des richesses
insoupçonnées, comme les deux enfants découvrant la maison de pain d'épice. Dans cette
Histoire naturelle de la traduction, pour la première fois, c'est la figure du lecteur
qui passe au premier plan. En tant que lecture, la traduction, comme la pensée, est
d'abord un parcours. Elle est une maïeutique du sens et une pratique ancrée dans l'Histoire
: c'est ce que démontre cet essai magistral. [source éditeur]