Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Didion, Joan (1934-2021)
Titre(s) : Sud & Ouest [Texte imprimé] : carnets / Joan Didion ; traduit de l'anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy ; préface de Nathaniel Rich
Traduction de : South & West : from a notebook
Publication : Paris : Bernard Grasset, DL 2018
Impression : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard et Taupin
Description matérielle : 1 vol. (157 p.) ; 19 cm
Collection : En lettres d'ancre
Lien à la collection : En lettres d'ancre
Autre(s) auteur(s) : Malfoy, Valérie (1962-....). Traducteur
Rich, Nathaniel (1980-....). Préfacier
Sujet(s) : Hearst, Patricia (1954-....) -- Procès
États-Unis (sud)
Genre ou forme : Récits de voyages -- 1945-1990
Indice(s) Dewey : 814.54 (23e éd.) = Essai littéraire américain de langue anglaise - 1945-1999 [oeuvre]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-81458-0 (br.) : 15 EUR
EAN 9782246814580
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb456049537
Notice n° :
FRBNF45604953
Résumé : Deux carnets conservés par Joan Didion depuis les années 1970 sont aujourd'hui rassemblés en un seul volume.Il s'agit tout d'abord d'un carnet de voyage : en juin 1970 Joan Didion et son mari ont sillonné le Sud des États-Unis (la Louisiane, le Mississippi, l'Alabama), et en de courts chapitres non datés Joan Didion livre ses observations sur les lieux, les paysages ou les gens rencontrés.Le projet du voyage et son miroir littéraire découlent de la volonté de comprendre ce « Sud profond », pour la Californienne qu'est Joan Didion – et à travers le Sud, l'Amérique tout entière. Le Sud comme une terre tournée vers le passé – alors que la Californie est tournée vers l'avenir – et comme un pays aux certitudes inébranlables : chacun doit rester à sa place, les femmes, les Noirs, les pauvres, les étrangers. Joan Didion absorbe, commente, questionne, et se moque parfois. La plume est acérée, rapporte des conversations avec divers personnages, des entrepreneurs, des médecins, des esthéticiennes et note à quel point son apparence, ses vêtements et son attitude générale inspirent la méfiance. Elle décrit une société qui vit sur les vestiges d'un système féodal construit par les planteurs de coton. Le deuxième carnet, daté de 1976, est constitué des notes prises par Didion quand elle s'est installée dans un hôtel à San Francisco pour couvrir le procès de Patty Hearst. L'auteure revient sur la figure de sa grand-mère, ses lectures, et sur son appartenance à cette Californie depuis qu'elle a traversé pour la première fois le Golden Gate Bridge. Les deux textes nous permettent de mieux comprendre l'Amérique de ces années-là, et de ce fait, l'Amérique de Trump, dans ce court livre brillant où l'acuité du regard de Didion fait toujours mouche.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy [source éditeur]
