Notice bibliographique
- Notice
000 nkm 22 450
001 FRBNF445473610000003
039 .. $o EST $a IA00603820010BPT0
100 .. $a 20160427d1769 u y0frey50 ba
101 0. $a fre
102 .. $a FR
116 .. $a i||uxx||||cc||||zz
181 .0 $6 01 $a b $b xb2e
181 .. $6 02 $c sti $2 rdacontent
182 .0 $6 01 $a n
182 .. $6 02 $c n $2 rdamedia
200 1. $a Licurgue blessé dans une sedition $b Image fixe $e [estampe] $f C. N. Cochin filius inv. et delin. 1760 $g Gravé par Demarteau l'Ainé
205 .. $a [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]
210 .. $a [S.l.] $d [1769]
215 .. $a 1 est. $c manière de crayon, tirage en bistre $d 26,2 x 38,1 cm
300 .. $a Le jeune Alcander vient de lui crever l'œil droit d'un coup de bâton. En marge, notice
de 5 lignes : "Il fit une ordonnance...", empruntée à "Plutarque Vie de Licurgue ;
Tradu.on d'Amyot"
300 .. $a Cette estampe n'a pas de numéro d'ordre. Au catalogue de 1788, elle est mentionnée
entre les n. 142 et 143. Leymarie lui a donné le n° 142 bis
300 .. $a Jombert, qui fait figurer cette pièce dans son "Catalogue de l'œuvre de Cochin" (n°
312), dit que "pour être sûr de la beaute des epreuves... il faut en avoir avant que
M. Demarteau y ait fait ajouter ces mots : "Pour sa reception à l'Académie." Le "Lycurgue
blessé" comporte donc 3 états : 1° avant la lettre ; 2° avec la lettre, mais avant
les mots : "pour sa reception à l'Académie" ; 3° avec cette mention"
300 .. $a C'est en effet le morceau de réception de Demarteau. Agréé le 26 avril 1766, le graveur
fut reçu le 2 septembre 1769 : "Le S.r Gilles de Marteau, graveur dans le genre qui
imite le crayon... a présenté l'un des deux ouvrages qui lui ont été ordonnés pour
sa reception, dont le sujet est Lycurgue blessé dans une sédition, d'après le dessein
de M. Cochin. Il a supplié l'Académie de vouloir bien le recevoir sur ce premier morceau,
promettant de graver le second aussitôt que le dessein original lui sera remis, ce
que la Compagnie a accordé..." ("Procès-verbaux", VIII, p. 21)
300 .. $a La pl. faisait partie du fonds de l'Académie (Fontaine, "Collections de l'Académie",
p. 240 et 257). Elle est aujourd'hui à la Chalcographie du Louvre (n° 76) [Information
1949]
300 .. $a Le dessin de Cochin, autrefois dans les collections de l'Académie royale, comme la
gravure, est également au Louvre (n° 2276) [Information 1949]. Daté de 1760, il fut
exposé au Salon de 1761 (n° 148), où il obtint un succès sans précédent. Ce fut un
concert de louanges. Un rédacteur du "Mercure" (octobre 1761, p. 167) le considère
comme "un tableau du genre le plus sublime, auquel il ne manque que la couleur". L'"Observateur
littéraire" ne lui consacre pas moins d'une page d'éloges. Et Gabriel de Saint-Aubin,
visitant le Salon, s'arrête longuement devant le n° 148 si admiré et le dessine au
bas de la page 33 de son Livret. Diderot lui-même, qui ne goûtait pas tellement Cochin,
est conquis, non toutefois sans faire des réserves au sujet du personnage principal
: "Il y a [dans ce dessin], écrit-il ("Salon de 1761"), une diversité étonnante d'attitudes,
de visages et de caractères, cela me semble de grand goût, c'est un magnifique tableau
dans un petit espace. Mais le Lycurgue est manqué ; c'est une figure campée une jambe
en avant et l'autre en arrière. Cette action de montrer son œil crevé, fût-elle de
l'histoire, n'en serait ni moins petite, ni moins puérile. Un homme comme Lycurgue,
qui sait se posséder dans un pareil instant, s'arrête tout court, laisse tomber ses
bras, a les deux jambes parallèles et se laisse voir plutôt qu'il ne se montre ; toute
action plus marquée serait fausse et mesquine. Je suis fâché de ce défaut, qui gâte
un très beau dessin."
300 .. $a Nous avons peine à comprendre aujourd'hui l'engouement des contemporains pour cette
composition théâtrale. Il s'explique cependant. Le dessin de Cochin arrivait à son
heure et répondait à une évolution du goût. On aspirait au grand art. Et Cochin, l'un
des initiateurs de ce mouvement de réaction vers le classicisme antique qui s'ébauchait
et qui devait aboutir à l'art de David, Cochin s'efforçait, depuis son retour d'Italie,
de mettre dans ses dessins ce que Mariette appelle "de la grande manière". Et il se
fourvoie dans l'histoire ancienne. Cette seconde manière de l'artiste, applaudie par
les tenants de l'esthétique nouvelle, ne fut pas appréciée par tous les amateurs.
"Il y a des gens, dit encore Mariette, qui regrettent celle qu'il s'étoit faite autrefois
et qui, pleine de gentillesse, paroissoit lui avoir été dictée par la nature seule."
("Abecedario", I, p. 384.)
300 .. $a Cochin, qui n'avait jamais eu le temps d'exécuter son morceau de réception, offrit
son dessin à l'Académie, en la priant d'agréer ce morceau "comme acquit de sa promesse".
Des collections de l'Académie il passa au Musée du Louvre
300 .. $a La gravure de Demarteau obtint au Salon de 1769 le même succès que l'original au Salon
de 1761. Expression d'une tendance qui s'était accentuée, elle plut autant que le
dessin, dont elle était d'ailleurs une transcription "faite à tromper", dit un contemporain
("Lettre sur le Salon" dans le "Journal encyclopédique", 1769, p. 272). Ses défauts
sont donc ceux de l'original, qui n'a d'ailleurs perdu dans la traduction sur le cuivre
aucune de ses qualités. L'éloge fut unanime. Écoutons Bachaumont : "L'estampe... qui
attire l'attention générale, est de M. Demarteau, agréé. Elle est gravée dans la manière
qui imite le crayon et représente Lycurgue blessé dans une sédition. C'est d'une chaleur,
d'une beauté, d'une harmonie, d'une précision, d'un "faire" qui enlèvent." ("Lettre
III sur le Salon de 1769" dans les "Mémoires secrets", XIII, p. 74.) Et Gabriel de
Saint-Aubin, que nous avons vu croquer le dessin de Cochin dans son livret du Salon
de 1761, dessina la gravure de Demarteau en marge de son livret du Salon de 1769
300 .. $a Un indice de l'estime où l'on tenait cette estampe est son prix inusité. Tandis qu'il
vendait 3 livres les compositions les plus aimables de Boucher, Demarteau ne demandait
pas moins de 12 livres pour sa reproduction du dessin de Cochin. Elle fut annoncée
au "Mercure" en avril 1770 (II, p. 162). La planche fut donnée à l'Académie par le
récipiendaire, mais Demarteau s'était réservé le droit d'en tirer des épreuves et
de les vendre à son profit. C'est pourquoi, dans le catalogue publié par Demarteau
le jeune en 1788, après la mort de son oncle, elle est mentionnée sans numéro d'ordre,
pour indiquer qu'elle n'était plus la propriété du graveur
300 .. $a Demarteau considérait le "Lycurgue blessé" comme son chef-d'œuvre et il l'est, considéré
du point de vue professionnel. Il en avait tout particulièrement soigné la gravure.
Tandis que les états de ses autres estampes sont rares, le "Lycurgue", en comporte
exceptionnellement trois. Demarteau avait pour cette pièce une véritable prédilection
: une épreuve montée sous verre, dans une bordure de bois doré, ornait un des panneaux
de son appartement, et il en a légué d'autres épreuves à plusieurs de ses amis
300 .. $a Consulter l'article de M. Emile Dacier : "Le Lycurgue blessé de C.-N. Cochin le fils,
gravé par Gilles Demarteau, fonds de la Chalcographie du Louvre", dans "Byblis", printemps
de 1923, p. 39-48, avec reproduction
300 .. $a Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs
du XVIIIe siècle
305 .. $a Il existe également un [Etat sans autre lettre que la signature de Cochin au-dessus
du tr. c. à dr.] de cette oeuvre
316 .. $5 FR-751021001:44547361002001
316 .. $5 FR-751021001:44547361003001
316 .. $5 FR-751021001:44547361004001
321 1. $a Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle / Bibliothèque nationale,
Département des estampes. Tome VI, Damontot-Denon / par Marcel Roux,... - Bibliothèque
nationale (Paris), 1949, article DEMARTEAU, n. 142 bis $c IFF18 DEMARTEAU, 142 bis
321 1. $a Catalogue de l'oeuvre de Ch. Nic. Cochin fils / par Charles-Antoine Jombert, 1770,
n. 312 $c Jombert, Cochin, 312
451 .0 $0 44547360 $e [Etat sans autre lettre que la signature de Cochin au-dessus du tr. c. à dr.]
801 .0 $a FR $b FR-751131015 $c 20160427 $g AFNOR $h FRBNF445473610000003 $2 intermrc
930 .. $5 FR-751021001:44547361001001 $a RESERVE EE-15 (3)-FOL $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Épreuve tirée en sanguine de tons différents
930 .. $5 FR-751021001:44547361002001 $a RESERVE EF-9 (6)-FOL $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Voir : ESTNUM-12567. Ex. 1
930 .. $5 FR-751021001:44547361003001 $a RESERVE EF-9 (6)-FOL $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Voir : ESTNUM-12568. Ex. 2
930 .. $5 FR-751021001:44547361004001 $a RESERVE EF-9 (6)-FOL $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Voir : ESTNUM-12569. Ex. 3
930 .. $5 FR-751021001:44547361005001 $a SNR-3 (DEMARTEAU ) $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Ex. 1. Épreuve tirée en sanguine de tons différents
930 .. $5 FR-751021001:44547361006001 $a SNR-3 (DEMARTEAU ) $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Ex. 2. Épreuve tirée en sanguine de tons différents
930 .. $5 FR-751021001:44547361007001 $a SNR-3 (DEMARTEAU ) $b 759999999 $c Richelieu - Estampes et photographie - Magasin $d N $v Ex. 3. Épreuve tirée en sanguine de tons différents
930 .. $5 FR-759999999:44547361008001 $a IFN-53186420 $b 759999999 $c Document numérisé $d N
930 .. $5 FR-759999999:44547361009001 $a IFN-53186457 $b 759999999 $c Document numérisé $d N
930 .. $5 FR-759999999:44547361010001 $a IFN-53186417 $b 759999999 $c Document numérisé $d N
Localiser ce document(10 Exemplaires)
Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
IFN-53186420
support : lot d'images numérisées
support : lot d'images numérisées
Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
IFN-53186457
support : lot d'images numérisées
support : lot d'images numérisées
Document numérique :
1 partie d'exemplaire regroupée
IFN-53186417
support : lot d'images numérisées
support : lot d'images numérisées