Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Suarès, André (1868-1948)
Titre(s) : En Bretagne ou Le livre de l'émeraude [Texte imprimé] : récit / André Suarès dit Caërdal ; préface et biographie par Thierry Orfila
Publication : Le Cellier : Éditions Orion, DL 2023
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (271 p.) ; 21 cm
Collection : Collection Memorabile
Lien à la collection : Memorabile
Autre(s) forme(s) du titre :
Titre alternatif : Le livre de l'émeraude
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36149-020-1 (br.) : 22 EUR
EAN 9782361490201
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47391564p
Notice n° :
FRBNF47391564
Résumé : André Suarès nous offre un des plus beaux textes sur la Bretagne, si ce n'est le plus
beau. La Bretagne offrait à Suarès tout ce qu'il aimait. Il est tombé amoureux du
mystère de cette terre du bout des terres, spécialement de la Cornouaille, où il séjourna
fréquemment, mais il a parcouru toute la région, au début du XXe siècle. André Suarès
aimait tellement la Bretagne qu'il a pris le pseudonyme de Caërdal, pour nombre de
ses chroniques. Il pensait posséder des racines bretonnes par sa mère. Caërdal, c'est-à-dire
en vieux breton, le quêteur de beauté, (Kaer : beau, et dall : ébloui, troublé). Suarès
est tour à tour poète, musicien et peintre. Il écoute les octaves du vent, compose
des scènes de la vie quotidienne en Bretagne, et à la manière d'un peintre, il collectionne
les portraits, les paysages et les marines. Certaines scènes ont valeur de conte.
On est tour à tour émerveillé et fasciné par la force et la beauté de ces courts récits,
qui composent un hymne à ce pays singulier. André Suarès est né à Marseille, le 12
juin 1868, d'un père d'origine juive ibérique et d'une mère juive, qui aurait une
ascendance bretonne, selon l'écrivain. Son intelligence est très tôt remarquée et
il récolte tous les premiers prix durant ses années de formation, qui le mènent à
Paris, au Lycée Louis-le-Grand, puis à l'École Normale Supérieure. Mais il se détourne
du professorat et se destine à la création. Il est à la fois écrivain et musicien,
jouant excellemment du piano et se liant avec Debussy. Il reçoit bientôt de nombreux
éloges de grands écrivains, d'abord Romain Rolland, Paul Claudel, Charles Péguy, puis
Henri Bergson, André Malraux, Stephan Zweig, parmi d'autres, signalent son génie.
Il se lie aussi d'amitié avec certains critiques littéraires, comme Gabriel Bounoure,
qui fut professeur de lettres au lycée de Quimper et qui admire l'auteur du Livre
de l'Émeraude. Mais il touche rarement le grand public, pour diverses raisons, que
Thierry Orfila expose dans sa préface. [source éditeur]