Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Schnetzler, Bernard
Titre(s) : Les erreurs stratégiques de Napoléon [Texte imprimé] / Bernard Schnetzler
Publication : Paris : Economica, DL 2022
Impression : 58-Clamecy : Impr. Laballery
Description matérielle : 1 vol. (317 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Campagnes & stratégies ; 142
Lien à la collection : Campagnes & stratégies (Paris)
Note(s) : Bibliogr. p. 311-314. Webliogr. p. 314
Sujet(s) : Guerres napoléoniennes (1800-1815) -- Stratégie
Indice(s) Dewey :
940.27 (23e éd.) = Histoire - Europe - 1789-1815
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7178-7250-7 (br.) : 37 EUR
EAN 9782717872507
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47206290k
Notice n° :
FRBNF47206290
Résumé : Tout le monde le sait, le sort de l'Empire français a été scellé en Espagne et en
Russie où l'armée impériale a perdu respectivement trois cent mille et un demi-million
de soldats. Sans ignorer ces désastres, cet ouvrage cherche plutôt à expliquer pourquoi
l'Empereur n'a pas gagné cette guerre qui n'est pas uniquement la lutte d'une Europe
coalisée contre un empire hégémonique, mais aussi un affrontement entre de multiples
impérialismes. Cette guerre, l'Empereur pouvait donc la gagner en dehors des champs
de bataille en se cherchant des alliés à Vienne, à Varsovie, à Stockholm, à Constantinople
et à Madrid. Il pouvait enfin triompher de l'Angleterre en Méditerranée et dans la
Baltique, à condition de prendre son temps et de rester sur terre en visant Gibraltar,
Messine, le Sund et le Grand Belt. Il n'aurait certes pas vaincu la perfide Albion,
mais il aurait obtenu une paix et réussi dans son projet impérial. L'histoire a été
autre. L'Empereur a perdu la guerre contre l'Angleterre à cause d'une ambition démesurée
lui faisant rechercher une victoire totale : il a d'abord voulu envahir ce pays, puis
le ruiner par le blocus continental et enfin lui disputer la maîtrise des mers. Non
seulement, il s'en allait combattre l'ennemi sur son propre terrain, mais il lui fallait
encore que la victoire soit pour le lendemain. Il n'était donc pas le stratège capable
de penser et gagner un conflit commençant en 1793 et se terminant en 1815. L'Empereur
est en guerre contre l'Angleterre, mais sur le continent il se considère comme le
bâtisseur d'un empire. Cependant, aveugle aux intérêts et aux sentiments d'autrui,
son projet impérial vexe toute l'Europe et plus particulièrement l'Allemagne. C'est
donc dans ce pays, en 1813, et non en Russie ou en Espagne, que l'impopularité de
l'Empire provoque irrémédiablement sa chute. Enfin, l'Empereur ne cherche pas la guerre
contre l'Autriche, la Prusse ou la Russie. Il est donc vaincu par ces pays parce que
son action n'a pas été pensée en [source éditeur]