Notice bibliographique

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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique

Auteur(s) : Pays de la Loire. Service régional de l'information statistique et économique  Voir les notices liées en tant qu'auteur

Titre(s) : Conjoncture du 1er semestre 2022 : en bref

Type de ressource électronique : 1 ressource électronique

Publication : [Paris] : Srise Pays de la Loire, 11/2022

Note(s) : Numéro de : Agreste Pays de la Loire. Conjoncture (En ligne) = ISSN 2725-7150 , 35  Voir toutes les notices liées


Sujet(s) : Bétail -- Abattage (élevage)  Voir les notices liées en tant que sujet
Produits agricoles  Voir les notices liées en tant que sujet
Climat  Voir les notices liées en tant que sujet

Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb47157687w

Notice n° :  FRBNF47157687 (notice reprise d'un réservoir extérieur)


Résumé : Le premier semestre 2022 est exceptionnellement chaud, sec et globalement très ensoleillé. Il est ponctué des épisodes météorologiques inédits ou impactants tels qu'une remontée de sable du Sahara en mars, du gel en avril, de la grêle en mai. Malgré des épisodes orageux, les terres s'assèchent un peu plus de mois en mois. En Pays de la Loire, les céréales semées en fin d'année 2021 se développent correctement en 2022. Les orages et la grêle en mai provoquent ponctuellement des dégâts. Les moissons sont précoces et rapides. Les rendements des céréales à paille sont globalement corrects, sauf en terres superficielles du fait de la sécheresse. La guerre en Ukraine engendre une hausse brutale et considérable des cours des graines qui atteignent des niveaux records. En fruits et légumes, les coûts de production sont au centre des préoccupations. Des renégociations de prix s'opèrent. Des plannings de production sont décalés pour réduire la consommation d'énergie fossile. Au premier semestre, le marché est décevant pour les produits de plein champ du fait d'un excès d'offre ou d'un déficit de la demande. La situation est plus favorable pour les produits de serre et la salade d'été dont les cours sont volatils, mais bien au-dessus de la moyenne quinquennale. Les ventes de pommes sont lentes. La prédominance des petits calibres et la douceur des températures entravent leur commercialisation. La récolte de muguet est précoce. Brins et pots trouvent facilement preneur à des tarifs en hausse. La vigne subit localement des dégâts de gel et de grêle. Le développement végétatif accéléré par la douceur augure des vendanges précoces, mais le potentiel de production est difficile à évaluer compte tenu de la sécheresse. Au 30 juin, en volume, les achats du négoce reculent sur un an pour la majorité des appellations. Les prix moyens de campagne sont globalement en hausse. Les stocks sont inférieurs à la normale. Au cours du premier semestre 2022, l'offre bovine limitée contribue au maintien des cotations à des niveaux historiquement hauts partout en Europe. Toutefois, ces prix ne permettent pas nécessairement de couvrir l'envolée spectaculaire des coûts de production. Parallèlement, l'amplification de la sécheresse, sévère en 2022, accélère la décapitalisation allaitante. Les exportations de veaux d'élevage et de broutards sont impactées. En cumul, les abattages régionaux de bovins sont en retrait de près de 5 % par rapport à 2021 (toutes catégories confondues) et plus encore par rapport aux moyennes quinquennales. L'inflation alimentaire freine le volume des achats au détail, bien qu'ils progressent en valeur. Le dynamisme du secteur de la restauration hors domicile (RHD) participe à l'augmentation des importations avec pour corollaire un déficit commercial qui se creuse. La collecte laitière est légèrement supérieure à celle du premier semestre 2021 avec des cours en hausse. En bio, l'excédent de production pèse sur les cours qui fléchissent. Pour les ovins, les abattages régionaux sont en repli ainsi que la production à l'échelle nationale. Les cours sont inhabituellement élevés dans un contexte d'envolée des coûts de production notamment alimentaires. Les cotations porcines remontent nettement au cours du semestre. La demande s'accroît et l'offre se réduit dans les pays européens. Les coûts de l'élevage continuent de s'alourdir. La consommation hors domicile reprend de la vigueur en compensant la baisse de la consommation à domicile. Entre février et mai 2022, la région est sévèrement touchée par l'épizootie de grippe aviaire : les abattages de volailles pour la consommation sont fortement réduits. La filière avicole est également confrontée à une hausse du coût des aliments qui se répercute notamment sur le prix des oeufs. La filière cunicole est aussi au ralenti avec de moindres abattages de lapins. [source INSEE]



Exemplaire : SSP Agreste. bnspssm-2261-AgrPL-Con-35 (bnspssm-2261-AgrPL-Con-35.pdf)

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LNUM-42234

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