Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Scuola di Barbiana (Vicchio, Italie)
Titre(s) : Lettre à une enseignante [Texte imprimé] / l'école de Barbiana ; préface de Laurence De Cock ; avant-propos de Pier Paolo Pasolini ; traduit de l'italien par Susanna Spero
Traduction de : Lettera a una professoressa
Édition : [Nouvelle] éd. / établie par Thierry Discepolo
Publication : Marseille : Agone, DL 2022
Impression : 18-Saint-Amand-Montrond : Impr. CPI Bussière
Description matérielle : 1 vol. (XXXII-154 p.-IX p. de pl.) : ill. ; 21 cm
Collection : Mémoiresociales
Lien à la collection : Mémoires sociales
Autre(s) auteur(s) : Cock, Laurence de (1972-....). Préfacier
Pasolini, Pier Paolo (1922-1975). Préfacier
Spero, Susanna. Traducteur
Discepolo, Thierry. Éditeur scientifique
Autre(s) forme(s) du titre :
Titre d'une autre édition : Lettre à une maîtresse d'école
Sujet(s) : Démocratisation de l'enseignement -- Italie -- 1945-1970
Enfants socialement défavorisés -- Éducation -- Italie -- 1945-1970
Pédagogie critique -- Italie -- 1945-1970
Indice(s) Dewey :
379.260 945 (23e éd.) = Démocratisation de l'enseignement - Italie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7489-0495-6 (br.) : 19 EUR
EAN 9782748904956
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47127800x
Notice n° :
FRBNF47127800
Résumé : Édité pour la première en français en 1968, épuisé depuis la fin des années 1970,
ce classique oublié rappelle la relégation toujours d'actualité des enfants pauvres.
Mais ici la critique de l'école reproductrice d'un ordre social injuste est formulée
par ceux qui le subissent. « Chère Madame, Vous ne vous rappellerez même pas mon nom.
Il est vrai que vous en avez tellement recalés. Moi, par contre, j'ai souvent repensé
à vous, à vos collègues, à cette institution que vous appelez l'“école”, à tous les
jeunes que vous “rejetez”. Vous nous rejetez dans les champs et à l'usine, et puis
vous nous oubliez. Il y a deux ans, en première année à la Normale, vous m'intimidiez.
J'ai d'abord pensé que c'était une maladie que j'avais, ou que peut-être ça tenait
de ma famille. Plus tard j'ai cru que la timidité était un mal des pauvres, que les
ouvriers laissent aux fils à papa tous les postes de commande dans les partis et tous
les sièges au parlement. La timidité des pauvres est un mystère qui remonte à loin…
» [source éditeur]