Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Audoux, Marguerite (1863-1937)
Titre(s) : Dérouler le fil de Marguerite Audoux [Texte imprimé] : sources croisées & morceaux choisis
Publication : Montpellier : Publie.net, DL 2021
Impression : 78-Maurepas : Impr. Lightning source
Description matérielle : 1 vol. (300 p.) ; 21 cm
Collection : Collection Classiques
Lien à la collection : Collection Classiques (Montpellier. Imprimé)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37177-620-3 (br.) : 19 EUR
EAN 9782371776203
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46904433w
Notice n° :
FRBNF46904433
Résumé : Pendant l'été, elles allaient jusqu'à Robinson, mais c'était loin, et le train qui
devait les ramener ne leur laissait qu'une heure de répit. Aussi elles ne perdaient
pas une minute, elles couraient d'une traite de la gare à la salle de bal. Et là,
sans s'occuper des garçons en quête de danseuses, elles s'enlaçaient et dansaient
avec l'angoisse constante de manquer le train du retour. Orpheline pauvre, bergère
en Sologne, couturière à Paris, rien ne prédispose Marguerite Audoux à écrire. « Vous
êtes le plus grand écrivain féminin d'aujourd'hui » estime une figure très respectée,
critique d'art, auteur et journaliste, dans une lettre qu'il lui adresse. Elle est
une sorte d'anicroche, une anomalie. Aujourd'hui encore, on la range facilement du
côté des écrivains régionalistes – on ne dit pourtant pas du Grand Meaulnes d'Alain-Fournier,
qu'elle a pratiquement inspiré et qui se situe dans le Cher, que c'est un roman régional.
Elle obtient contre toute attente le Prix Fémina Vie Heureuse en 1910. Tirons sur
le fil et déroulons-le : à partir de cette consécration qui lui accorda un peu de
célébrité, remontons vers son enfance et son adolescence, puis suivons-la à Paris
dans son atelier de couture, avant qu'elle n'entre en écriture, ceci jusqu'à la fin
de sa vie. [source éditeur]