Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Kirchner, Paul (1952-....)
Titre(s) : Dope Rider [Texte imprimé] : pour une poignée de délire / Paul Kirchner ; traduit de l'anglais par Patrick Marcel
Traduction de : Dope Rider : a fistful of delirium
Publication : Villeurbanne : Éditions Tanibis, DL 2021
Impression : impr. en République tchèque
Description matérielle : 1 vol. (non paginé [ca 128] p.) : ill. en coul. ; 28 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-84841-059-3 (rel.) : 21 EUR
EAN 9782848410593
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46737225q
Notice n° :
FRBNF46737225
Résumé : Dope Rider remonte en selle ! Plus de trente ans après une première salve de récits
parus entre 1975 et le milieu des années 1980 (voir l'anthologie En attendant l'Apocalypse),
Paul Kirchner retrouve son cow-boy fétiche pour une série de récits en une planche.
Tout comme les précédentes, ces nouvelles aventures sont prépubliées dans la revue
de contre-culture psychédélique High Times et pour l'essentiel, Dope Rider est resté
le même, passant ses journées à rouler des joints, fumer des bangs, et courir après
ses hallucinations dans des rêveries métaphysiques… Au cours d'une virée dans le désert,
il rencontre une déchirure dans la trame de la réalité et l'évite comme si c'était
une simple flaque d'eau, non sans nous avoir recommandé de ne pas regarder de trop
près les secrets honteux de l'univers mis à nu par une telle trouée ; dans une autre
histoire, Dope Rider, à la recherche de son sachet de beuh, se rend sur la lune avec
Apollo 11 puis au centre de la Terre, avant de retrouver chez lui Tatty, son fidèle
tatou doué de raison ; dans une autre enfin, un coucher de soleil évoque à Dope Rider
et à deux de ses compagnons de défonce des mythes des cosmogonies amérindiennes mais
aussi les cartoons Looney Tunes. Dope Rider se joue de la perspective comme de la
langue et des barrières culturelles. Ses histoires servent en effet de prétexte à
Paul Kirchner pour oser innovations graphiques et références artistiques – mais également
calembours douteux. Chaque planche est l'occasion d'inventer des paysages oniriques
originaux inspirés de la peinture et du cinéma (les westerns de Sergio Leone ne sont
jamais très loin) mais aussi de convoquer une multiplicité de références, issues aussi
bien de la culture pop récente que de la contre-culture hippie, de la mythologie amérindienne
que de l'âge d'or des années 1950. Comme si le projet-même de Dope Rider était, pour
Paul Kirchner, un prétexte pour revisiter le patrimoine mythologique américain dans
toutes sa diversité. [source éditeur]