Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Jaurès, Jean (1859-1914)
Titre(s) : Penser dans la mêlée [Texte imprimé] : octobre 1907-mai 1910 / Jean Jaurès ; édition établie par Jean-François Chanet et Emmanuel Jousse ; [sous la responsabilité de la Société d'études jaurésiennes]
Titre d'ensemble : Oeuvres de Jean Jaurès ; tome 12
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Oeuvres de Jean Jaurès
Publication : [Paris] : Fayard, impr. 2020
Impression : 95-Domont : Dupli-print
Description matérielle : 1 vol. (573 p.) ; 24 cm
Note(s) : Recueil d'articles et de discours. - Bibliogr. p. 555-563. Index
Autre(s) auteur(s) : Chanet, Jean-François (1962-....). Éditeur scientifique
Jousse, Emmanuel (1984-....). Éditeur scientifique
Société d'études jaurésiennes. Éditeur scientifique
Sujet(s) : Socialisme -- France -- 1870-1914
Politique et gouvernement -- France -- 1870-1914
Indice(s) Dewey :
320.531 092 (23e éd.) = Socialisme (idéologie politique) - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-213-71765-4 (br.) : 35 EUR
EAN 9782213717654
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46699965f
Notice n° :
FRBNF46699965
Résumé : Jean Jaurès, Penser dans la mêlée, 1907-1910, édition établie par Jean-François Chanet
et Emmanuel Jousse La période de 1907 à 1910 est apparemment confuse. Le gouvernement
Clemenceau ne réalise guère ses promesses de réforme, qu'elles soient sociales ou
démocratiques. Les tensions sont exacerbées par la répression des grèves et des manifestations.
Période de mêlée, de lutte sociale intense, qui force Jaurès à mieux définir la méthode
du socialisme et la place de l'action ouvrière.Le contexte politique, dominé par les
divisions et la dilution autant du parti radical que du camp modéré, ne favorise aucune
clarification. La représentation proportionnelle aux élections serait-elle une solution
? Bien qu'unis depuis 1905, les socialistes peinent à trouver le ton juste. Faut-il
se défier davantage de l'opportunisme des indépendants, comme Aristide Briand ou René
Viviani, désormais ministres ? Ou des débordements du syndicalisme révolutionnaire
prôné par la majorité de la CGT, susceptibles de conduire à la violence et à l'isolement
? Comment faire avancer de grandes réformes sociales, comme l'institution d'un système
de retraites ouvrières et paysannes ?Cette période de mêlée force Jaurès à penser
en même temps qu'il avance. C'est l'époque de son fameux discours au congrès de Toulouse
en 1908, où il expose « l'évolution révolutionnaire » dont se revendiqueront nombre
de ses héritiers au xxe siècle et après. C'est l'époque de ses grandes joutes contre
Clemenceau et Briand, occasions de clarifier les principes républicains sur lesquels
il édifie son socialisme. Le regard toujours porté sur l'Internationale, autant que
sur son Midi occitan, Jaurès cherche tout autant à armer le mouvement ouvrier dans
sa lutte contre le danger de guerre qu'à penser la diplomatie et l'armée d'une république
vraiment démocratique. Jean-François Chanet est professeur d'histoire contemporaine
à l'Institut d'études politiques de Paris et vice-président de la Société d'études...
[source éditeur]