Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Doit-on avoir peur ? [Texte imprimé] / sous la direction d'Éric Fottorino
Publication : Paris : le 1 : Philippe Rey, DL 2021
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (95 p.) ; 21 cm
Collection : Les 1ndispensables
Lien à la collection : Les 1ndispensables
Note(s) : Bibliogr. p. 91-93
Autre(s) auteur(s) : Fottorino, Éric (1960-....). Directeur de publication
Sujet(s) : Peur collective -- 2000-....
Risque -- Sociologie -- 2000-....
Perception du risque -- 2000-....
Indice(s) Dewey :
302.17 (23e éd.) = Dysfonctionnement social
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-84876-838-0 (br.) : 9 EUR
EAN 9782848768380
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46695521r
Notice n° :
FRBNF46695521
Résumé : FAUT-IL AVOIR PEUR ? Le travail que l'équipe du 1 accomplit chaque semaine contribue
à nous alerter sur les dangers qui nous menacent. Bien sûr, depuis le début de l'année
2020, la pandémie de Covid-19 a mobilisé toute la planète, au point de donner l'illusion
que nos destins n'étaient désormais liés qu'à ce virus mortifère. Ce serait une erreur
de le croire. L'ouverture du procès Charlie nous a rappelé par ailleurs que le terrorisme
islamique n'était pas seulement attaché au souvenir de cette journée sanglante de
janvier 2015. L'attaque au couteau de journalistes par un jeune Pakistanais de dix-huit
ans, devant les anciens locaux du journal satirique, et l'assassinat sauvage de Samuel
Paty par un Tchétchène radicalisé ont ranimé certaines craintes, qui ne doivent pas
non plus en éclipser d'autres : la sécurité du monde et le risque nucléaire, le réchauffement
climatique ou encore ce qu'on appelle à présent le capitalisme de surveillance armé
par ce « soft power », que constituent les géants du numérique. Alors, faut-il avoir
peur ? Oublier ou refuser d'avoir peur, c'est peut-être laisser au pire la possibilité
d'advenir : ce qui est redouté n'est pas forcément ce qui arrive. Le philosophe Jean-Pierre
Dupuy, évoquant toutes les fois où on est passé à deux doigts de la guerre nucléaire,
nous dit qu'« il faut frôler la catastrophe pour se tenir à carreau ». La leçon est
(un peu) rassurante : contrairement au dicton, la peur a peut-être le pouvoir d'écarter
le danger… [source éditeur]