Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Durand de Saint-Pourçain (1270?-1334)
Titre conventionnel : [Commentaria in Sententias Petri Lombardi (français). Extrait. 2020]
Titre(s) : Commentaire des "Sentences" [Texte imprimé] : prologue / Durand de Sant-Pourçain ; présentation et traduction par David Piché
Publication : Paris : les Belles lettres, 2020
Impression : 52-Langres : la Manufacture impr.
Description matérielle : 1 vol. (284 p.) ; 21 cm
Collection : Sagesses médiévales ; 22e volume
Lien à la collection : Sagesses médiévales
Note(s) : Traduit du latin. - Bibliogr. p. 267-278. Index
Autre(s) auteur(s) : Piché, David. Éditeur scientifique
Sujet(s) : Théologie
Genre ou forme : Ouvrages avant 1800
Indice(s) Dewey :
230.01 (23e éd.) = Philosophie et théorie du christianisme
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-251-45146-6 (br.) : 35 EUR
EAN 9782251451466
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46687639c
Notice n° :
FRBNF46687639
Résumé : Le théologien dominicain français Durand de Saint-Pourçain (v. 1275-1334) est un penseur
original et singulier qui, à cause de la résistance qu'il manifesta à l'endroit d'une
certaine orthodoxie « thomiste » imposée par son ordre religieux, fut conduit à devoir
réécrire pas moins de deux fois son Commentaire des Sentences. Le présent ouvrage
contient la toute première traduction en langue moderne du Prologue de la troisième
et ultime version de cet écrit, celle dans laquelle Durand expose sa pensée authentique.
Réalisée à partir de l'édition de Venise (1571), revue et corrigée au regard du manuscrit
de référence (Paris, BnF, lat. 15874), précédée d'une introduction qui en propose
une étude historique et doctrinale, elle donne à lire un redoutable argumentateur
qui, sur la question du statut épistémologique de la théologie des Écritures, défend
avec vigueur une conception « minimaliste » de l'entreprise théologique et offre une
critique tranchante de la rationalité religieuse dans ses prétentions à la scientificité.
S'opposant à Thomas d'Aquin, selon qui la théologie est une science inféodée à celle
que Dieu et les bienheureux possèdent, à Henri de Gand, selon qui Dieu peut prodiguer
une illumination spécifique aux docteurs chrétiens de sorte à transmuer dans leurs
esprits les articles de foi en principes évidents, et à Jean Duns Scot, d'après qui
Dieu octroie à certains hommes une connaissance abstractive de sa déité sur la base
de laquelle une science théologique peut se déployer, Durand déboute les trois paradigmes
rivaux que le Moyen Âge universitaire aura conçus pour répondre à cette question,
mettant ainsi en jeu les concepts fondamentaux de l'épistémologie de son temps. À
travers ce débat, celui que l'on a baptisé le « Docteur moderne » se fait le promoteur
d'une théologie qui n'est ni plus ni moins qu'une œuvre de clarification et de défense
persuasive des vérités de la foi. [source éditeur]