Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Loo Hui Phang (1974-....)
Titre(s) : Black-out [Texte imprimé] / texte de Loo Hui Phang ; dessin de Hugues Micol
Publication : [Paris] : Futuropolis, DL 2020
Impression : impr. en Espagne
Description matérielle : 1 vol. (197 p.) : ill. ; 34 cm
Note(s) : Bibliogr., 1 p.
Autre(s) auteur(s) : Micol, Hugues (1969-....). Illustrateur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7548-2804-8 (rel.) : 28 EUR
EAN 9782754828048
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46638192n
Notice n° :
FRBNF46638192
Résumé : « Maximus Wyld connut son heure de gloire dans le Hollywood des années 1940-50. Métis
de descendance noire, chinoise et amérindienne, il fut "l'acteur aux mille visages
, interprétant essentiellement des rôles «ethniques" : chef indien, révolutionnaire
mexicain, dandy oriental… Véritable relecture du mythe du cinéma américain par le
prisme des minorités, Black-out donne à voir la dimension politique et sociale des
productions hollywoodiennes. » Maximus Ohanzee Wildhorse, rebaptisé «Maximus Wyld»
par Hollywood, était un comédien talentueux, prisé, admiré. Sa filmographie est une
anthologie du cinéma : Vertigo, le Faucon maltais, Sunset Boulevard, la Prisonnière
du désert, Rebecca… Visage cuivré, beauté inédite et présence animale, il ouvrit la
voie aux stars « de couleur » dans un climat égrégationniste. Après lui, Sydney Poitier,
Harry Belafonte, Yul Brynner, ont pu accéder au rang de stars. Son charisme a enflammé
le cinéma blanc, l'a dévergondé, fait vaciller son hégémonie raciale. Maximus Wyld
était un pionnier. Pourtant, aucun générique ne mentionne son nom. Sur le celluloïd,
nulle empreinte de son visage. Maximus le précurseur repose dans le cimetière des
amnésies hollywoodiennes. Quel évènement l'a poussé dans les limbes ? Quelle force
occulte et supérieure a remisé sa carrière dans un triangle des Bermudes cinématographique
[source éditeur]