Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image cartographique : sans médiation
Auteur(s) : Agence française pour la biodiversité. Éditeur scientifique
Titre(s) : Cartographie de la végétation à l'échelle des unités paysagères [Document cartographique] / Agence française pour la biodiversité
Échelle(s) : [Échelles diverses]
Coordonnées géographiques : W 180° - E 180° / N 90° - S 90°
Publication : Montpellier : Agence française pour la biodiversité, 2017
Impression : 29-Saint-Thonan : Impr. Cloitre
Description matérielle : 1 atlas en 2 volumes (30, 44 p.) : ill. en coul. ; 30 cm
Collection : Guides et protocoles
Lien à la collection : Guides et protocoles
Comprend : Volume 1, Principes et finalités ; Volume 2, Démarche et levé de l'information cartographique
Sujet(s) géographique(s) :
Monde
Classement géographique : Monde
Typologie : Atlas thématique
Atlas (relié ou broché)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37785-097-6 (vol. 1). - ISBN 978-2-37785-099-0 (vol. 2) (reliure à spirale)
EAN 9782377850976 (vol. 1)
EAN 9782377850990 (vol. 2)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb466338404
Notice n° :
FRBNF46633840
Cette notice appartient à l'univers images et cartes
Résumé : Le volume 1 décrit les principes et la finalité de cartographie de la végétation à
l'échelle des unités paysagères. La démarche de cartographie fait appel aux principes
de la phytosociologie. On distingue 4 unités typologiques emboitées de végétation
depuis la communauté végétale, la cellule paysagère, la série jusqu'à la géosérie
de végétation. La cartographie vise à délimiter prioritairement les cellules paysagères
et à les rattacher à une typologie connue d'habitats. Avant de lancer la cartographie
à l'échelle d'un territoire, il est essentiel de disposer d'une connaissance des unités
de végétation qui y sont présentes. En cela, les catalogues produits par les Conservatoires
botaniques nationaux, qui décrivent les unités de végétation, leur répartition, leur
écologie et leur cortège floristique sont essentiels. Les catalogues alimentent et
s'appuient sur la déclinaison du Prodrome des végétations de France (PVF) qui est
constitutif d'une composante du référentiel national Habref. La cartographie de la
végétation à l'échelle des unités paysagères s'appuie sur la carte des physionomies
et la carte des enveloppes écologiques qui permettent, respectivement selon des critères
physionomiques et écologiques, de proposer un découpage spatial homogène du territoire
national. La carte des physionomies est issue de photo-interprétation d'images et
d'analyses de séries temporelles d'images satellites. La carte des enveloppes écologiques
permet de délimiter des polygones au sein desquels les conditions abiotiques sont
relativement homogènes et différentes des polygones adjacents. Ces deux cartes constituent
le socle sur lequel le cartographe pourra s'appuyer pour le levé de l'information
afin d'améliorer la connaissance de la végétation. Le volume 2 décrit les principes,
étapes et règles du levé de l'information cartographique. Il illustre l'utilisation
des outils et fonds cartographiques dans un cas concret, celui de la cartographie
du Pays-Fort dans le département du Cher. Afin de pouvoir mettre en œuvre la démarche
décrite ici, le cartographe phytosociologue devra disposer de la carte des physionomies
et de la carte des enveloppes écologiques, dits fonds cartographiques, ainsi que des
catalogues décrivant les différentes unités de végétation. La démarche cartographique
se fait en 3 opérations : la qualification terrain ou in situ, l'extrapolation au
bureau ou la qualification ex situ et la vérification terrain. L'effort cartographique
est porté sur les cellules paysagères auxquelles sont associées des communautés végétales.
Les cellules paysagères s'inscrivent dans des séries et géoséries de végétation qui
permettent de définir la ou les végétations potentielles. En raison des difficultés
d'interprétation des potentialités végétales pour les milieux fortement anthropisés,
le levé de l'information est différencié en fonction des grands types d'occupation
du sol : milieux naturels et semi-naturels, milieux cultivés et milieux artificialisés.
Le plus souvent, le cartographe délimite des unités de type surfacique en s'appuyant
sur la carte des physionomies, et au besoin en effectuant des opérations de découpe
ou de fusion de polygones. Il peut aussi délimiter des unités de type linéaire, pour
les végétations de cours d'eau, de vallons ou de barres rocheuses, ou des unités de
type ponctuel afin de signaler la présence d'un élément patrimonial. [source éditeur]