Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Villon, François (1431?-1463?)
Titre(s) : Oeuvres complètes [Texte imprimé] / François Villon ; édition et traduction de Jacqueline Cerquiglini-Toulet,...
Édition : Éd. bilingue
Publication : Paris : Gallimard, DL 2020
Impression : 45-Malesherbes : Maury impr.
Description matérielle : 1 vol. (523 p.) ; 18 cm
Collection : Collection Folio. Classique
Lien à la collection : Collection Folio. Classique
Collection Folio
Note(s) : Réunit : "Le Lais François Villon" ; "Le Testament François Villon" ; "Pièces non
recueillies" ; "Ballades en jargon". - Texte original en français moyen et traduction
en français moderne en regard. - Bibliogr. p. 380-388.
Numérotation dans la collection principale : 6832
Autre(s) auteur(s) : Cerquiglini-Toulet, Jacqueline (1945-....). Éditeur scientifique
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-07-289960-7 (br.) : 8,50 EUR
EAN 9782072899607
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46588397s
Notice n° :
FRBNF46588397
Résumé : La brièveté de son œuvre (3326 vers seulement) et de sa vie (il disparaît vers l'âge
de trente ans, en 1463) a fait de Villon une légende. Pourquoi ses vers hantent-ils
nos mémoires depuis plus de cinq siècles ? Villon : une poésie du quotidien. Lui qui
a connu la prison et côtoyé la mort, parle d'expérience. Il est temps pour lui de
régler ses comptes. «Je, François Villon» : le caractère autobiographique assumé,
dans une revendication de tous les excès, nous frappe par sa modernité et son audace.
A l'opposé de l'amour courtois, Villon est un amoureux de Paris, du Paris nocturne
des mauvais garçons et des filles de mauvaise vie, des déambulations et des tavernes,
où riches et pauvres, jeunes et vieux, hommes et femmes sont fondus dans une même
mélancolie. «Mais où sont les neiges d'antan ? » Poésie de l'universel : celle du
bonheur fugace et de l'amour éphémère. Poésie du corps, matérialiste et profane, qui
célèbre la vie sans craindre la mort. «Autant en emporte le vent ! » Sous l'apparente
simplicité de ses vers se cachent une complexité formelle et une profondeur de sens,
où le lyrisme côtoie la satire, où l'ironie allège tout ce qui pèse, dans le grand
éclat de rire du pendu. Au-delà de la légende du poète maudit, écoutons la beauté
entêtante de sa poésie. [source éditeur]