Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Fédida, Pierre (1934-2002)
Titre(s) : Oeuvres complètes. Tome 4, 1982-1984 [Texte imprimé] / P. Fédida
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Oeuvres complètes / Pierre Fédida
Publication : Paris : MJW Fédition, impr. 2020
Impression : 93-La Plaine-Saint-Denis : ISI print
Description matérielle : 1 vol. (247 p.) ; 22 cm
Sujet(s) : Psychanalyse -- France -- 1970-....
Psychologie clinique -- France -- 1970-....
Psychothérapie -- France -- 1970-....
Indice(s) Dewey :
616.890 0944 (23e éd.) = Troubles mentaux (psychiatrie) - France
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-491494-16-2 (br.) : 28 EUR
EAN 9782491494162
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46560064n
Notice n° :
FRBNF46560064
Résumé : Le rapport de la psychanalyse à la psychopathologie est examiné d'emblée et de manière
plus étendue sous le rapport aux sciences, en général. Par cette méthodologie, il
s'agit de savoir si, inconsciemment, se crée une fiction de la science de telle sorte
que, par exemple, la biologie deviendrait une biologie imaginaire. Les contributions
ici présentes constituent la base pour la conception de la psychopathologie fondamentale,
que développera, quelques années plus tard, Pierre Fédida. Tout d'abord, faudrait-il
se demander, selon lui, si la crise n'est pas une notion inhérente à la psychopathologie
et si la chronicité constitue un véritable risque. La référence à la médecine et à
la biologie est abordée sous l'aspect du dépassement théorique et des contours d'une
discipline telle que la psychologie. Par exemple, la référence à la génétique interroge
tout aussi bien le psychanalyste par rapport à une filiation imaginaire, que le généticien
qui doit pouvoir anticiper sur ce qu'il peut communiquer à son patient. Comment ce
dernier, peut-il l'entendre et de quelle façon le diagnostic sera intégré dans la
vie du patient? En ce début des années 1980, l'intérêt pour le somatique s'est déplacé
vers les disciplines traitant du corps et du vivant, notamment la biologie. Pierre
Fédida, directeur de l'UFR à ce moment-là, a organisé un grand débat sous la direction
de ses collègues (François Gantheret, Jean Laplanche, Serge Leclaire) tout en conviant
ses maîtres de pensée et amis pour s'assurer de la présence de la phénoménologie dans
le débat ainsi que celle de la référence à la psychiatrie : Henri Maldiney, Jean Guyotat,
Jacques Schotte … Comme il s'agit d'un moment important dans l'histoire de l'UFR «
Sciences Humaines Cliniques » (Univ. Paris 7), le débat a été reproduit dans son intégralité
ainsi que l'intervention de P. Fédida à la soutenance de la Thèse d'État de Maud Mannoni,
dans ce lieu, pour discuter de la cohabitation entre psychose, institution et psychanalyse.
[source éditeur]