Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique
Auteur(s) : Hémon, Louis (1880-1913)
Titre conventionnel : [Maria Chapdelaine (français)]
Titre(s) : Maria Chapdelaine [Texte électronique] / Louis Hémon
Publication : [Montpellier] : publie.net, 2011
Description matérielle : 1 ressource dématérialisée
Taille de la ressource : 0.92 Mo
Détail : 1 fichier : EPUB
Collection : Classiques
Lien à la collection : Classiques (Montpellier)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8145-0489-9 : 0,99 EUR
EAN 3612220347710 (fichier EPUB)
EAN 9782814504899 (multiformat)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45859941t
Notice n° :
FRBNF45859941
(notice reprise d'un réservoir extérieur)
Résumé : Ne laissons pas Maria Chapdelaine à nos amis québécois. Louis Hémon meurt à 33 ans,
il est au Québec depuis 20 mois seulement, dont cet hiver dans un chantier des bois
du lac Saint-Jean. À Montréal, il essaye de faire son chemin dans le journalisme,
notamment en expliquant à ceux de l'Amérique les bienfaits du sport (cyclisme, course),
tel qu'on le pratique en Europe. Et puis il retente l'aventure : il marche le long
d'une voie ferrée avec un Australien de son acabit, quand ils sont fauchés par un
train. En froid avec sa famille, il s'est marié à Londres, a eu un enfant, mais la
jeune femme a dû être hospitalisée dans un hôpital psychiatrique, l'enfant confié
à sa soeur. Le contexte de Maria Chapdelaine n'a rien d'une fable paysanne. C'est
une histoire tragique, carrée comme une tragédie grecque. Une femme, trois hommes,
le temps, la mort. Et puis l'espace: les routes du grand nord. Et puis l'hiver même,
et l'immigration, comme cet accordeur de piano parisien débarqué là soudain pour planter
des pommes de terre. Ou celui d'ici qui a préféré le chemin d'un nouvel exil, vers
Boston et l'autre langue. Là aussi, rien de rural dans l'épopée l'épopée sans voix
de Maria, qui n'a pas les rêves d'une Emma Bovary, c'est ce qui rend ce livre si magnifique.
Un an plus tard, en 1914, l'histoire se chargerait de rebrasser les cartes. Reste
la neige, le bois, le temps. Reste l'art des paroles, et comme au Québec on les retient.
Louis Hémon a tout compris, observé, deviné. Un écrivain. FB [source éditeur]