Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : électronique
Auteur(s) : Paulhan, Frédéric (1856-1931)
Titre(s) : L'esthétique du paysage [Texte électronique] / Frédéric Paulhan
Publication : [Montpellier] : publie.net, 2011
Description matérielle : 1 ressource dématérialisée : ill. en coul.
Taille de la ressource : 5.14 Mo
Détail : 1 fichier : EPUB
Collection : Essais
Lien à la collection : Collection Essais (Montpellier. En ligne)
Sujet(s) : Peinture de paysage -- Esthétique
Indice(s) Dewey :
758.1 (23e éd.) = Peinture - Thème des paysages
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8145-0586-5 : 1,99 EUR
EAN 3612220351472 (fichier EPUB)
EAN 9782814505865 (multiformat)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb458599007
Notice n° :
FRBNF45859900
(notice reprise d'un réservoir extérieur)
Résumé : Frédéric Paulhan (1856-1931, et père de Jean Paulhan) est un personnage singulier
peut-être à cause de son bégaiement, de ses origines huguenotes , au parcours d'autodidacte
et libre-penseur, qui laisse une importante oeuvre de philosophie. La notion de paysage
nous est essentielle et quasi neuve, bouleversée par la fin du monde rural, par le
surgissement des mégapoles. Elle traverse le récit et la poésie en même temps que
les notions d'espace et de territoire. Et c'est l'immense intérêt d'aller en relire
la genèse : histoire de la peinture sans sujet. Et quand elle prend son essor, au
XIXe siècle, c'est en pleine période de révolution urbaine le destin de Courbet
est exemplaire ici. La jonction du paysage et de la ville se fait du côté de Barbizon,
et marque en profondeur l'impressionnisme, et ce qui le suivra, l'invention de la
peinture moderne. Il n'est pas sûr que Paulhan s'en rende compte. Il laisse la photographie
de côté, alors qu'elle est décisive, et il revalide contre l'impressionnisme une galaxie
de peintres oubliés, impliqués dans un réalisme complexe, chargé parfois de géométrie
et concept. Non pas naturalistes, mais qui engagent leur art dans une reconstruction
de la nature qui nous la rend visible en tant qu'espace, et nous aide à nous lire,
nous-mêmes, dans notre relation au monde ravivée. Et c'est un enchantement alors de
suivre Paulhan et sa langue, ses reconstructions de tableaux (Ruysdaël, ou le breton
Charles Cottet), de réhabiliter les étonnantes silhouettes d'Antoine Chintreuil ou
d'Auguste Pointelin, tandis que derrière les solides Corot et Courbet assurent la
rythmique parce qu'il sera beaucoup question aussi de poésie et de musique, dans
cet essai qui est pour nous comme un beau voyage dans le temps, un voyage dans l'énigme
de la présence. Bon voyage vers Rosa Bonheur, Eugène Boudin et Pissarro : génie cependant
de Paulhan, il hisse sur piédestal ceux qu'il reconnaît comme artistes décisifs, mais
dont lui échappe la portée. Lorsqu'on regarde un paysage urbain, l'aimons-nous de
la même façon qu'un paysage naturel ? Et pourquoi aime-t-on représentation d'un paysage
naturel ? FB [source éditeur]