Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : En longeant la mer de Kyôto à Kamakura [Texte imprimé] / anonyme japonais ; traduit du japonais, annoté et présenté par le groupe Koten...
Publication : [Paris] : le Bruit du temps, DL 2019
Impression : impr. en Bulgarie
Description matérielle : 1 vol. (163 p.) : ill. ; 17 cm
Note(s) : Bibliogr., 6 p.
Autre(s) auteur(s) : Groupe Koten (Paris). Éditeur scientifique
Autre(s) forme(s) du titre :
- Titre(s) parallèle(s) : Kaidô-ki
Sujet(s) : Japon
Genre ou forme : Récits de voyages -- 13e siècle
Indice(s) Dewey :
915.204 21 (23e éd.) = Géographie - Japon - Voyages - 1185-1334
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35873-123-2 (br.) : 15 EUR
EAN 9782358731232
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45728486c
Notice n° :
FRBNF45728486
Résumé : En longeant la mer de Kyôto à Kamakura [Kaidô-ki], qui n'avait jamais été traduit
en français, est l'un des titres les plus emblématiques du genre appelé kikô. Les
premières formes attestées de ces récits de voyage aux accents contemplatifs remontent
au VIIIe siècle et mêlent, dès l'origine, passages en prose et série de poèmes. Daté
du printemps 1223, En longeant la mer s'inscrit donc dans une tradition littéraire
vieille de quelques siècles déjà. Les notations visuelles suscitées par la traversée
des paysages de l'Empire du Soleil-Levant s'associent naturellement à une multitude
de références plus ou moins explicites aux légendes et épisodes historiques liés à
ces sites bien connus du lecteur très cultivé auquel s'adresse leur auteur. L'auteur
anonyme du Kaidoô-ki relate un itinéraire spirituel effectué le long de la côte japonaise.
Ce voyage solitaire, accompli dans les modestes conditions auxquelles sa récente conversion
au bouddhisme l'engage, nous fait ainsi parcourir un itinéraire d'une quinzaine de
jours de marche, très concrètement décrit, mais sans cesse enrichi des réflexions
que font naître en lui les sites chargés d'histoire. La langue érudite avec laquelle
le moine s'emploie à consigner son voyage accumule les allusions à la culture de la
Chine, pays voisin dont le raffinement est alors hautement estimé au Japon. Cette
culture raffinée, dont le lecteur peut mesurer l'étendue grâce aux notes du groupe
Koten, se marie à une sensibilité poétique d'une simplicité rarement égalée : temps
de contemplation, sensations et rêveries trouvent une place précieuse dans le carnet
de voyage de ce moine dont on ignore tout, même si certains indices font soupçonner
qu'il était sans doute un proche d'un noble du nom de Muneyuki dont la fin tragique
est relatée dans le récit. Traduction du japonais, présentation et notes par le Groupe
Koten (Claire-Akiko Brisset, Jacqueline Pigeot, Daniel Struve, Sumie Tereda et Michel
Vieillard-Baron) [source éditeur]