Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Domerg, Olivier (1963-....)
Titre(s) : Onze tableaux sauvés du zoo [Texte imprimé] : la montagne Sainte-Victoire / Olivier Domerg
Publication : Saint-Quentin-de-Caplong : Atelier de l'agneau, DL 2018
Impression : 64-Orthez : Impr. ICN
Description matérielle : 1 vol. (100 p.) ; 21 cm
Collection : Collection Géopoétique
Lien à la collection : Collection Géopoétique
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37428-012-7 (br.) : 16 EUR
EAN 9782374280127
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45473630m
Notice n° :
FRBNF45473630
Résumé : « Un ton plus clair, elle se détache du reste, baignée par une plus vive lumière. Un degré au-dessus aussi, telle une estrade devant un parterre ou tel un principe indiscutable & indiscuté, dominant un entour de près de cinquante kilomètres. » "Onze tableaux sauvés du zoo" est le deuxième volet d'un ensemble de trois livres consacrés par l'auteur à la Sainte-Victoire, ré-envisagée du point de vue de l'écriture, dans une reconsidération générale du motif et de sa perception. Le livre évoque, notamment, la vision qu'on a de cette montagne à partir du bassin de l'étang de Berre. Dans cette vision, l'étang, occupant tout le premier plan, prend le pas sur elle et sur tout le reste, du fait de son étendue fortement plastique et mouvementée. Quand bien même, véritable « signe d'horizon », elle demeure un objet formel unique, immédiatement repérable et identifiable : « unique perspective & point de mire ». Un rien ironique, le « zoo » en question est, au premier chef, celui de l'expression. La mise en cage des idées et du poème. Le « zoo » du tourisme et des prétendus « paysages de Cézanne ». D'où que ce livre nous propose, tour à tour, de « creuser une galerie d'évasion », de « désacraliser le célèbre motif », de scier les barreaux de la représentation et d'arracher « l'animal-poésie », comme l'auteur le/la désigne ailleurs, au « zoo » de la poésie. Dès lors, il s'agit, pour Olivier Domerg, de varier lieux, points de vue, régimes d'écriture, de provoquer situations et hiatus, pour approcher autrement le « fameux motif », et échapper, un tant soit peu, à la vieille primauté de la vision aixoise, ainsi qu'à ses propres préjugés ; afin d'essayer de changer « notre regard ». Et cela, bien qu'il nous rappelle, au passage, qu'« aucun angle ne délivre une vérité d'ensemble. Le monde est depuis longtemps fragmenté et la perception se nourrit de ses morceaux épars. » Olivier Domerg écrit depuis plus de vingt-cinq ans sur le paysage ou dans le paysage. [source éditeur]