Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Le Penven, Cédric (1980-....)
Titre(s) : Juste un arbre juste [Texte imprimé] / Cédric Le Penven ; [dessins de] Jean-Gilles Badaire
Publication : [Baume-les-Dames] : Aencrages & co, DL 2018
Impression : 25-Baume-les-Dames : Impr. Aencrages & co
Description matérielle : 1 vol. (non paginé [44] p.) : ill. ; 23 cm
Collection : Écri(peind)re
Lien à la collection : Écri(peind)re
Autre(s) auteur(s) : Badaire, Jean-Gilles (1951-2022). Illustrateur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35439-092-1 (br.) : 21 EUR
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb454708115
Notice n° :
FRBNF45470811
Résumé : Ce poe`me part d'un dessin d'arbre nu et de la simple contemplation de cette peinture.
Pre´texte alors a` soulever de nombreux questionnements : le temps, la conscience
de soi, et sans doute la conscience de soi par l'autre, par ce qui cre´e un lien entre
soi et le monde, entre soi et la me´moire. Finalement, il va e´tablir un lien entre
le regard et le faire, la nature comme une force de vie incroyable, comme un mode`le
d'e^tre-au-monde presque parfait. On ressent ici une importante recherche de ce qui
est immuable, de ce qui fabrique le quotidien dans sa que^te de sens, anime´ aussi
par un combat contre le besoin de posse´der mate´riellement le monde, ce que cela
apporte de superficialite´ et de de´possession de soi finalement. C'est une recherche
du beau dans ce qu'il a de simple et e´vident, le beau dans le de´nuement total. La
poe´sie de Ce´dric Le Penven fait partie de ce que l'on appelle une poe´sie du quotidien,
en ce qu'elle va chercher a` l'inte´rieur de soi des liens plus profonds et plus larges
avec le rapport au temps et a` sa cicatrisation, le rapport au monde et a` ses lignes
de fuite. « Un arbre nu, en hiver Je voudrais aller ainsi dans le monde, visage offert
aux autres, bras le long du corps L'arbre a renonce´ a` entendre les paroles fielleuses
qui contaminent les jours. Il les accueille comme les bourrasques d'une nuit de janvier.
Il accuse, ploie, le temps de l'e´preuve Vivre a ceci de rassurant que rien ne dure,
me^me le pire » [source éditeur]