Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Arnaud, Diane (1973-....)
Titre(s) : Glissements progressifs du réel [Texte imprimé] : les faux réveils au cinéma / Diane Arnaud
Publication : Aix-en-Provence : Rouge profond, DL 2018
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (141 p.) : ill. en coul. ; 21 cm
Collection : Décors
Lien à la collection : Décors
Note(s) : Bibliogr. p. 137
Sujet(s) : Éveil -- Au cinéma
Cinéma -- Thèmes, motifs
Indice(s) Dewey :
791.436 53 (23e éd.) = Cinéma - Thème des caractéristiques et activités humaines
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-97309-02-2 (br.) : 16 EUR
EAN 9791097309022
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45432075v
Notice n° :
FRBNF45432075
Résumé : Le héros du film ouvre les yeux et, au lieu de se réveiller dans le monde réel, le
voici propulsé à l'intérieur d'un songe ou d'un univers parallèle. Du cinéma de Méliès
au Magicien d'Oz et autres classiques, le faux réveil a plus d'une fois mis en scène
l'entrée du spectateur dans la projection. Grâce à des scénarios d'une complexité
fabuleuse (Un jour sans fin, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Inception), les
films contemporains refont la part belle à ce motif visuel et narratif. Le plus souvent,
les récits enchâssés établissent dans l'après-coup la nature onirique ou virtuelle
de la réalité à laquelle on s'est éveillé. Le faux réveil déploie une nouvelle perspective
esthétique qui consiste à différer la sortie du film, tantôt en douce, tantôt en sursaut
ou en boucle. EN DOUCE : les œuvres de Luis Buñuel, Federico Fellini, Jacques Rivette
ou Apichatpong Weerasethakul prennent l'allure d'une promenade surréelle entre la
veille et le rêve. EN SURSAUT : dans les univers à sensations fortes de John Carpenter,
Wes Craven, Brian De Palma ou David Lynch, le pouvoir fantastique du réveil est d'assurer
la résurrection de la fiction pour prolonger la mystique du cinéma. EN BOUCLE : d'eXistenZ
à Réalité, les réveils faussés se répètent possiblement à l'infini. Vouloir se réveiller
ad vitam æternam, c'est croire que le cinéma repose encore et toujours sur un imaginaire
de la rupture et de la résurgence. [source éditeur]