Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Weiner, Cyrille (1976-....). Illustrateur
Pilven, Marguerite (1977-....)
Bouchain, Patrick (1945-....)
Titre(s) : La fabrique du pré [Texte imprimé] / [photographies], Cyrille Weiner ; textes, Marguerite Pilven, Patrick Bouchain
Publication : Trézélan : Filigranes éditions, DL 2017
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (71 p.) : ill. en coul. ; 31 cm
Indice(s) Dewey :
779.092 (23e éd.) = Images photographiques - Biographie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35046-434-3 (rel.) : 30 EUR
EAN 9782350464343
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45356467j
Notice n° :
FRBNF45356467
Résumé : « Ce lit de verdure n'inspire pas l'abandon mais l'attente. Surplombant un échangeur
immense, cerclé de tours, il est une butée végétale contre laquelle l'axe historique
de l'ouest parisien s'est rompu. Sur ce bout d'autoroute retourné à l'état sauvage,
les pierres ne racontent plus rien. Elles laissent advenir l'inouï. Sensible aux interactions
du naturel et du construit, Cyrille Weiner interprète cet espace dans sa force de
destruction et de renouveau : les poussées de sève font craquer le bitume, le sable
fluide détruit des murs de soutènement, les plantes s'agrippent aux parapets de l'autoroute.
Tout communique, déborde et se déploie sur ces infrastructures qui façonnent un paysage
à la mesure de l'homme. La friche, avec ses emmêlements de plantes, convertit le territoire
en une zone libre, ouverte à de multiples usages. Comme rescapés de villes où triomphent
le repli sur soi, la propriété privée et l'isolement, quelques hommes reconquièrent
ici leur temps, leur énergie et leur imaginaire. Cyrille Weiner observe cette réappropriation
concrète de la friche, ces corps et mains qui bêchent, plantent, défrichent et fabriquent
le pré. Mais cette réalité première est filtrée, transcrite en une fiction de fin
du monde et de paradis perdu. Dans la friche au dessein suspendu, les repères de temps
se troublent, ces hommes ressemblent aux premiers et aux derniers. » Marguerite Pilven
[source éditeur]