Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Guven, Mahir (1986-....)
Titre(s) : Grand frère [Texte imprimé] : roman / Mahir Guven
Publication : Paris : Philippe Rey, DL 2017
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (270 p.) ; 22 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-84876-624-9 (rectifié). - ISBN 978-2-84876-577-8 (erroné) (br.) : 20 EUR
EAN 9782848765778
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45354857v
Notice n° :
FRBNF45354857
Résumé : Grand frère est chauffeur de VTC. Enfermé onze heures par jour dans sa « carlingue
», branché en permanence sur la radio, il rumine sur sa vie et le monde qui s'offre
à lui de l'autre côté du pare-brise. Petit frère est parti par idéalisme en Syrie
depuis de nombreux mois. Engagé comme infirmier par une organisation humanitaire musulmane,
il ne donne plus aucune nouvelle. Ce silence ronge son père et son frère, suspendus
à la question restée sans réponse : pourquoi est-il parti ? Un soir, l'interphone
sonne. Petit frère est de retour. Dans ce premier roman incisif, Mahir Guven alterne
un humour imagé et une gravité qu'impose la question du terrorisme. Il explore un
monde de travailleurs uberisés, de chauffeurs écrasés de solitude, luttant pour survivre,
mais décrit aussi l'univers de ceux qui sont partis faire le djihad en Syrie : l'embrigadement,
les combats, leur retour impossible en France… Émerge ainsi l'histoire poignante d'une
famille franco-syrienne, dont le père et les deux fils tentent de s'insérer dans une
société qui ne leur offre pas beaucoup de chances. « La vie ? J'ai appris à la tutoyer
en m'approchant de la mort. Je flirte avec l'une, en pensant à l'autre. Tout le temps,
depuis que l'autre chien, mon sang, ma chair, mon frère, est parti loin, là-bas, sur
la terre des fous et des cinglés. Là où pour une cigarette grillée, on te sabre la
tête. En Terre sainte. Dans le monde des gens normaux, on dit “en Syrie”, avec une
voix étouffée et le regard grave, comme si on parlait de l'enfer. Le départ du petit
frère, ça a démoli le daron. » [source éditeur]