Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Collette, Sandrine (1970-....)
Titre(s) : Les larmes noires sur la terre [Texte imprimé] : roman / Sandrine Collette
Publication : [Paris] : Denoël, DL 2016
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (333 p.) ; 23 cm
Collection : Sueurs froides
Lien à la collection : Sueurs froides (Paris)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-207-13557-0 (br.) : 19,90 EUR
EAN 9782207135570
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45180078x
Notice n° :
FRBNF45180078
Résumé : Il a suffi d'une fois. Une seule fois, Moe a pris la mauvaise décision, partir, quitter
son île natale pour suivre un homme à Paris. Elle n'avait que 20 ans. Six ans après,
hagarde, épuisée, avec pour unique trésor un nourrisson qui l'accroche à la vie, elle
est amenée dans un centre d'accueil pour déshérités. Les officiels l'appellent le
Haut Barrage, ses habitants l'appellent « la Casse ». La Casse, c'est une ville de
miséreux logés dans des voitures brisées et posées sur cales, des rues entières bordées
d'automobiles embouties. Chaque voiture est numérotée et attribuée à une personne.
Pour Moe, ce sera la 2167, une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures,
et voilà leur logement, à elle et au petit. Les règles de la Casse sont simples :
si elle veut y survivre, il faudra travailler, pour quelques euros par jour. Si elle
veut la quitter, il faudra verser un droit de sortie. Treize ans de travail, calcule
Moe, et encore, en ne dépensant presque rien, du lait pour l'enfant, du riz pour elle.
Et puis, au milieu de ce cauchemar, de cette dégringolade qu'a été sa vie, un coup
de chance, enfin : dans sa ruelle cinq femmes, en cercle fermé, s'épaulent et affrontent
ensemble la violence du quartier et la noirceur des temps. Elles vont adopter Moe
et son fils. Il y a là Ada, la vieille, puissante parce qu'elle sait manier les herbes
et soigne toute la Casse. Jaja, la guerrière, Poule la survivante, Marie-Thé la douce,
et Nini, celle qui n'arrive pas à se résoudre à la déchéance, celle qui veut quand
même être jolie, danser et boire, espérer… Celle par qui le malheur reviendra. [source
éditeur]