Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Pottier, Eugène (1816-1887)
Titre(s) : Poèmes & chansons [Texte imprimé] / Eugène Pottier ; choisis et présentés par Jacques Gaucheron
Publication : Montreuil : le Temps des cerises, DL 2016
Impression : 12-Millau : Impr. Maury
Description matérielle : 1 vol. (127 p.) : ill. ; 13 x 14 cm
Collection : Petite bibliothèque de poésie
Lien à la collection : Petite bibliothèque de poésie
Autre(s) auteur(s) : Gaucheron, Jacques (1920-2009). Éditeur scientifique
Autre(s) forme(s) du titre :
- Autre forme du titre : Poèmes et chansons
Indice(s) Dewey :
841.8 (23e éd.) = Poésie de langue française - 1848-1899 [oeuvre]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-37071-097-0 (br.) : 11 EUR
EAN 9782370710970
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45146851q
Notice n° :
FRBNF45146851
Résumé : Eugène Pottier (1816-1887) est connu comme l'auteur d'un chant qui a fait le tour
du monde, repris par des millions d'hommes et de femmes dans toutes les langues :
l'Internationale. Lui-même ne l'a d'ailleurs pas entendu, sur la musique de Paul Degeyter,
chanté pour la première fois, de façon confidentielle en juillet 1888, un an après
sa mort, par une chorale syndicale de Lille. Mais Eugène Pottier fut un poète et chansonnier
révolutionnaire prolifique, qui, tout en menant une activité artisanale de dessinateur,
écrivit de nombreux autres chants célèbres comme L'Insurgé, Quand viendra-t-elle ?
ou Elle n'est pas morte. Jeune homme, il est influencé par Béranger dont il copie
et apprend les chansons. Il écrira des chansons à boire (lui qui, pour des raisons
médicales, ne buvait que de l'eau…). C'est avec la révolution de 1848, qu'il entre
dans l'action. Il a été influencé par les idées de Babeuf, Fourier, Proudhon. Lui-même
se disait communiste et anarchiste. En 1870, il signe l'appel aux socialistes allemands
pour essayer d'éviter la guerre. En vain. Paris assiégé, il rejoint la Garde nationale,
milite activement et se retrouve même (de façon éphémère) maire du Deuxième arrondissement.
Après la répression versaillaise de la Semaine sanglante, condamné à mort par contumace,
il doit prendre le chemin de l'exil pour la Belgique, Londres puis l'Amérique du nord
où il rejoindra le Labour socialistic party. À son retour, en 1880, il a tout perdu
et vit dans la misère, mais il est auréolé de gloire parmi les cercles ouvriers. Sa
production poétique est abondante et de grande qualité. Poète populaire, attaché à
la belle ouvrage et au travail du vers, admirateur de Hugo, il a comme personne le
sens de la formule et du sentiment populaire, sans que jamais ses paroles ne cèdent
à la démagogie. Choix de Jacques Gaucheron, poète de résistance et proche d'Eluard.
[source éditeur]