Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Ohler, Norman (1970-....)
Titre(s) : L'extase totale [Texte imprimé] : le IIIe Reich, les Allemands et la drogue / Norman Ohler ; traduit de l'allemand par Vincent Platini ; postface de Hans Mommsen
Traduction de : Der totale Rausch : Drogen im Dritten Reich
Publication : Paris : la Découverte, DL 2016
Impression : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description matérielle : 1 vol. (255 p.) : ill. ; 24 cm
Autre(s) auteur(s) : Platini, Vincent (1980-....). Traducteur
Sujet(s) : Nationaux-socialistes -- Usage des drogues -- 1900-1945
Méthamphétamine -- Société -- Allemagne -- 1900-1945
Indice(s) Dewey :
943.086 (23e éd.) = Histoire - Allemagne - 1933-1945 ; 362.290 94309 (23e éd.) = Toxicomanie - Europe Centrale et Allemagne - Histoire
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-7071-9072-7 (br.) : 21 EUR
EAN 9782707190727
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45135058g
Notice n° :
FRBNF45135058
Résumé : La drogue est la continuation de la politique par d'autres moyens : telle est sans
doute l'une des leçons les plus méconnues du IIIe Reich... Découverte au milieu des
années 1930 et commercialisée sous le nom de pervitine, la méthamphétamine s'est bientôt
imposée à toute la société allemande. Des étudiants aux ouvriers, des intellectuels
aux dirigeants politiques et aux femmes au foyer, les petites pilules ont rapidement
fait partie du quotidien, pour le plus grand bénéfice du régime : tout allait plus
vite, on travaillait mieux, l'enthousiasme était de retour, un nouvel élan s'emparait
de l'Allemagne. Quand la guerre a éclaté, trente-cinq millions de doses de pervitine
ont été commandées pour la Wehrmacht : le Blitzkrieg fut littéralement une guerre
du " speed ". Mais, si la drogue peut expliquer les premières victoires allemandes,
elle a aussi accompagné les désastres militaires. La témérité de Rommel, l'aveuglement
d'un Göring morphinomane et surtout l'entêtement de l'état-major sur le front de l'Est
ont des causes moins idéologiques que chimiques. Se fondant sur des documents inédits,
Norman Ohler explore cette intoxication aux conséquences mondiales. Il met notamment
en lumière la relation de dépendance réciproque qui a lié le Dr Morell à son fameux
" Patient A ", Adolf Hitler, qu'il a artificiellement maintenu dans ses rêves de grandeur
par des injections quotidiennes de stéroïdes, d'opiacés et de cocaïne. Mais, au-delà
de cette histoire, c'est toute celle du IIIe Reich que Ohler invite à relire à la
lumière de ses découvertes. [source éditeur]