Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Parsapajouh, Sepideh (1974-....)
Titre(s) : Au coeur d'un bidonville iranien [Texte imprimé] : De Zurâbâd à Islamâbâd / Sepideh Parsapajouh ; préface de Christian Bomberger
Publication : Paris : Karthala ; Téhéran : IFRI, impr. 2016
Impression : 95-Domont : Dupli-print
Description matérielle : 1 vol. (361 p.) : ill. en coul. ; 24 cm
Collection : Hommes et sociétés
Bibliothèque iranienne ; 80
Lien à la collection : Hommes et sociétés
Bibliothèque iranienne
Note(s) : Bibliogr. p. 335-345. Index. - IFRI = Institut français de recherche en Iran
Extrait de : Thèse de doctorat : Sociologie : Paris 10 : 2011
Sujet(s) : Société urbaine -- Iran -- 1990-2020
Bidonvilles -- Iran -- 1990-2020
Urbanisme -- Participation des citoyens -- Iran -- 1990-2020
Indice(s) Dewey :
307.760 955 (23e éd.) = Communautés urbaines (sociologie) - Iran
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-8111-1657-6 (Karthala). - ISBN 978-2-9099-6156-9 (IFRI) (br.) : 29 EUR
EAN 9782811116576 (Karthala)
EAN 9782909961569 (IFRI)
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb451141552
Notice n° :
FRBNF45114155
Résumé : Pendant plus de 40 ans, le quartier auto-construit de Zurâbâd s'est formé et transformé
sur une colline accidentée au milieu de la ville de Karaj à 45 km de Téhéran, la capitale
iranienne. À la marge géographique et sociale de la ville, le quartier se démarque
autant par l'irrégularité de son relief que par la densité de son tissu urbain. Son
développement circulaire du bas vers le haut s'étend jusqu'au sommet de la colline
avec des constructions de plus en plus fragiles. Les descriptions et l'analyse ethnographiques
de l'auteur dépassent l'évidence de la pauvreté et de la précarité matérielle de ce
quartier, le réduisant à une société défavorisée et sans identité, en marge de la
société urbaine dominante, et stigmatisée comme un lieu de chaos et de misère. L'auteur
rend compte, au contraire, d'un équilibre humain et d'une authentique qualité de vie.
Elle met en lumière ce que les statistiques, les discours officiels et les représentations
courantes ignorent ou occultent : l'ordre invisible qui sous-tend, harmonise et pérennise
une société laissée pour compte par l'État et livrée à elle-même. Cet ordre créé par
les habitants eux-mêmes en vertu de mille savoir-faire concrets et de tout un système
de valeurs spirituelles ou symboliques. Elle analyse les pratiques quotidiennes des
habitants sous différents angles structurant leur vie sociale : l'aménagement et la
gestion d'un espace réduit et accidenté ; l'« art de faire » mobilisé pour engendrer
un quartier à partir du néant ; les « formes de vie » cultivées pour faire société
en marge de la ville ; enfin, les expressions identitaires manifestées à l'occasion
de certains temps rituels majeurs, à l'intérieur du quartier comme en direction de
la ville. Au miroir singulier de ce quartier, le livre propose aussi un regard nuancé
sur de la culture iranienne contemporaine dans laquelle s'inscrivent les manières
de vivre des Islamâbâdis. [source éditeur]