Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Culiner, Jill (1945-....)
Titre(s) : Félix & moi [Texte imprimé] : à la recherche du patrimoine : Jill Culiner sur les traces de Félix Desille, un promeneur en Mayenne / Jill Culiner
Publication : [Saint-Jean-sur-Erve] : Association de la Boule d'or, DL 2016
Description matérielle : 1 vol. (55 p.) : ill. en coul. ; 21 x 30 cm
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-9557562-0-1 (rel. à spirale) : 26 EUR
EAN 9782955756201
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb450619918
Notice n° :
FRBNF45061991
Résumé : Poussé par un amour de l'architecture de son pays, Félix Desille (1869-1952) passa
soixante-deux ans à sillonner le département de la Mayenne à la découverte de ses
villes et de ses villages. Il voyageait en chemin de fer – sur des lignes aujourd'hui
disparues - à pied ou à vélo, n'oubliant jamais de prendre avec lui son matériel de
dessin. Et quand Desille était inspiré par un bâtiment remarquable - par son âge,
son histoire, sa beauté ou son originalité - il en faisait un croquis et l'accompagnait
d'une anecdote. Mais Desille n'était pas seulement émerveillé par ce qu'il découvrait
; dans ses notes (écrites à l'intention de la postérité ?) il signalait aussi les
bâtiments à sauver et à préserver. Quand, plus tard, il constata leur destruction,
son amertume fut presque palpable. Les cahiers de Desille - un amas de papiers de
toutes sortes, avec dessins, cartes postales et écrits - constituent un petit trésor
sur le patrimoine de la Mayenne. Aujourd'hui ils sont conservés aux archives de Laval.
Intriguée par la démarche de Desille, j'étais plus hésitante. Depuis mon arrivée dans
la Mayenne il y a vingt ans, j'ai trop vu disparaître d'anciens bâtiments (souvent
pour les remplacer par des parkings) ou vu des bâtisses littéralement détruites sous
prétexte de « rénovation ». Cette « rénovation » dévastatrice est officiellement encouragée
par des services comme l'ANAH, qui préconise et finance les « améliorations » d'anciens
bâtiments avec l'utilisation de matériaux mal adaptés comme le béton, l'aluminium
ou encore le PVC. Ma curiosité attisée, je suis alors partie à la recherche du patrimoine
recensé par Desille. Et mon constat est toujours le même : les bâtiments pas - ou
peu - déformés sont les manoirs, les châteaux ou les églises. Les arbres et les puits
que Desille peignit (car remarquables) n'existent plus. Mais ce sont les maisons,
ces merveilles du petit patrimoine, qui ont le plus souffert de la vengeance des bricoleurs
du dimanche sans aucune sensibilité et des [source éditeur]