Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Fourcaut, Laurent (1950-....)
Titre(s) : "Alcools" de Guillaume Apollinaire [Texte imprimé] : Je est plein d'autres, remembrement et polyphonie / Laurent Fourcaut
Publication : [Clamart] : Calliopées, DL 2015
Impression : 21-Beaune : Impr. Créaprojet
Description matérielle : 1 vol. (143 p.) ; 24 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 131-140. Lexique
Sujet(s) : Apollinaire, Guillaume (1880-1918). Alcools
Indice(s) Dewey :
841.912 (23e éd.) = Poésie de langue française - 1900-1945 [critique]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-916608-62-4 (br.) : 15,60 EUR
EAN 9782916608624
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb450352503
Notice n° :
FRBNF45035250
Résumé : Cette étude s'attache à mettre en évidence la cohérence profonde d'Alcools par-delà
ses évidentes disparates. Elle la décèle dans la quête d'une identité chez un homme
sans père, donc sans nom, sans patrie, sans langue propre, même, et qui, de texte
en texte, au gré des figures convoquées, se livre à de multiples identifications,
faisant ainsi l'épreuve que je est plein d'autres. Les poèmes du recueil de Guillaume
Apollinaire sont une scène où défilent les foisonnantes silhouettes d'une culture
protéiforme. Cet héritage lui tient lieu de filiation. C'est aussi un fardeau, et
ce legs secourable est une collection de «morts» dont il lui faut s'affranchir, de
figures paternelles dont cet éternel fils doit se défaire. Il le fait en les jetant
dans «le brasier» de sa poésie. En modulant son chant dans ces voix multiples qui
font du livre de ce génial polyglotte une œuvre étonnamment polyphonique, le poète
n'a pas seulement entrepris de remembrer les mille morceaux de son identité éparse,
il a découvert que son moi n'avait pas d'autre consistance que celle que lui conférait
le défilement indéfini, sur la page, des mots, des motifs, des images, des formes,
formes d'ailleurs souvent très savamment tordues, voire brisées, pour que le sens,
cessant d'être univoque, s'y aventure en liberté, quitte à s'y perdre, afin que l'écrivain
puisse jouir des vertiges de l'altérité sinon même de l'impersonnel. [source éditeur]