Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Tassinari, Lamberto
Titre(s) : John Florio alias Shakespeare [Texte imprimé] / Lamberto Tassinari ; [traduit de la version anglaise du texte original italien par Michel Vaïs]
Traduction de : John Florio, the man who was Shakespeare
Publication : Lormont : le Bord de l'eau, DL 2016
Impression : 27-Mesnil- sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description matérielle : 1 vol. (381 p.) ; 23 cm
Collection : Nouveaux classiques
Lien à la collection : Nouveaux classiques
Note(s) : Bibliogr. p. 365-374. Index
Autre(s) auteur(s) : Vaïs, Michel (1946-....). Traducteur
Sujet(s) : Shakespeare, William (1564-1616) -- Qualité d'auteur
Florio, John (1553?-1625) -- Qualité d'auteur
Indice(s) Dewey :
822.33 (23e éd.) = Shakespeare, William [critique]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-35687-447-4 (br.) : 24 EUR
EAN 9782356874474
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb45000053r
Notice n° :
FRBNF45000053
Résumé : Préface de Daniel Bougnoux Traduction de Michel Vaïs La question de l'identité de
William Shakespeare hante le monde littéraire depuis bientôt deux cents ans, au cours
desquels cette œuvre immense a été attribuée à plus d'une cinquantaine d'Anglais dont
Francis Bacon, Edouard de Vere ou Marlowe... Lui donner, sans autre discussion, la
paternité d'un « génie » petit-bourgeois de province réfractaire aux langues étrangères,
entrepreneur de spectacles à Stratford-upon-Avon, joués à Londres, ne fait donc pas
vraiment l'unanimité… Par une démonstration-enquête minutieuse et érudite, Lamberto
Tassinari dévoile que John Florio était Shakespeare. Fils d'un émigré italien, Michel
Angelo Florio, juif converti, prédicateur franciscain puis calviniste, John Florio
naquit à Londres onze ans avant le Shakespeare officiel... John, lexicographe, auteur
de dictionnaires, polyglotte, traducteur de Montaigne puis de Boccace, précepteur
à la cour de Jacques 1er, employé à l'ambassade de France ne cessa de jouer les «
passeurs » culturels. Produire l'œuvre de Shakespeare supposait d'immenses ressources
matérielles, telles que la possession d'une riche bibliothèque, circonstance à l'époque
rarissime, mais aussi la connaissance de langues étrangères (au premier rang desquelles
l'italien), des voyages en Europe continentale, la fréquentation de la cour et de
la noblesse. Et que dire de cette intimité passionnée avec la musique, avec l'Écriture
sainte, et de sa connaissance précise des humanistes de la Renaissance continentale
(Dante, l'Aretin, Giordano Bruno pour l'Italie, Montaigne chez nous) ? « La Tempête
» exprime de façon poignante, quoique cryptée, la plainte de l'exilé, la perte du
premier langage, sa consolation par la fantasmagorie et les méandres douloureux du
rapport générationnel... Les tourments de l'exil hantent les « Sonnets » : sont-ils
vraiment de la plume d'un homme voyageant pour ses affaires de Stratford à Londres,
et qui ne sortit jamais de son île ? On a souven [source éditeur]