Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Le Mire, Noël (1724-1800). Graveur
Titre conventionnel : [Plafond de la Salle de Spectacle de Bordeaux]
Titre(s) : Plafond de la Salle de Spectacle de Bordeaux [Image fixe]. Inventé et peint par J.n Robin, gravé par N. Le Mire[estampe]
Publication : [S.l.], [1782]
Description matérielle : 1 est. : gravure en taille-douce ; diam. 55,7 cm
Note(s) : Pièce circulaire entourée d'un cadre de caissons à fleurons entourés de divers moulures.
A l'opposé du titre, de part et d'autre des armes : "A Monseigneur le Maréchal Duc
de Mouchy Commandant de Guyenne". Un texte de quatre lignes séparé en quatre sections
explique les épisodes mythologiques et allégoriques de cette composition. On le trouvera
reproduit dans : J. Hédou, p. 51 à 53, n° 21. Le texte mss. de l'estampe de Le Mire
se trouve dans la coll. Deloynes : Ya3 27, in-8°, t. XVIII, n° 461, p. 211. Le Mire
a écrit "Libéralité" au lieu de "Liberté", à la dernière ligne de la p. 212, mais
ce texte ms. est postérieur (1793) à l'inscription de Le Mire sur son estampe. - "Journal de Paris", n° 114, mercredi 24 avril 1782. Description de la composition
et prix de l'Estampe, comme dans le "Mercure de France", de mai 1782, qui suit. - "Mercure de France", mai 1782, p. 94 : "Plafond de la Salle de Bordeaux inventé
et peint par J. Robin, gravé par N. Lemire, Estampe dédiée à Mgr. le Maréchal Duc
de Mouchy, Commandant de Guyenne. Le sujet de ce plafond est allégorique ; la composition
en est ingénieuse et distribuée avec intelligence, et elle est gravée avec goût et
propreté, ainsi qu'on a lieu de l'attendre des talens de M. Lemire. Elle se trouve
chez M. Robin, Peintre du Roi, Cloître des Bernardins. Prix, 16 livres. le sieur Isabey,
Marchand d'Est. rue de Gèvres, a des bordures rondes et tournantes pour encadrer cette
est. et la voir de tous les sens ; il en a aussi par lesquelles elle peut être attachée
au plafond des appartements peu élevés.". - "Affiches, annonces et avis divers", n° 69, mercredi 1.er mai 1782, p. 71. "Plafond
de la Salle de Spetacle de Bordeaux, inventé et peint par M. Robin, et gravé par M.
Le Mire. parmi les nouvelles estampes que nous avons souvent l'occasion d'annoncer,
il en est peu qui méritent autant de considération que celle-ci, par l'étendue, le
sujet et l'exécution. La Salle de Spectacle de Bordeaux est un monument célèbre auquel
rien ne paroît manquer. Elle est ornée d'un plafond en coupole très vaste, dont la
composition poetique, l'effet vif et piquant, le colori tout à la fois chaud et agréable,
ont mérité à M. Robin une réputation distinguée. Je n'entrerai pas dans les détails
du mérite pittoresque de cet ouvrage. Je me contenterai de dire que le Peintre y a
réuni tout ce qui est relatif au commerce, aux productions et à la situation de la
province de Guyenne et de la ville de Bordeaux, et que c'est un poëme dont toutes
les parties agréables forment un tout enchanteur, sans que les détails infinis dont
il est composé nuisent ni à la liaison ni à l'ensemble des grouppes [sic]. Les personnes
qui ont vu ce plafond, en rendent ce témoignage ; celles qui ont été à portée de considérer
le modèle qui a été exposé dans un des derniers Sallons du Louvre en sont convaincues
; enfin celles qui acquerront l'estampe que l'Auteur a fait faire d'après ses dessins,
y reconnoîtront la vérité de tous ces éloges, excepté sur la partie du coloris dont
la gravure ne peut donner qu'une idée légère. M. le Mire, connu jusqu'ici par des
productions de grandeur médiocre, a su rendre cette machine pittoresque la plus considérable
peut-être qui aît été exécutée depuis le "Sallon d'Hercule" à Versailles, avec tout
ce qu'elle a d'harmonie et de vigueur ; et cela d'une manière aussi précieuse que
si l'objet étoit d'une grandeur médiocre. Dégradation nécessaire pour faire fuir les
objets des plans éloignés, beauté des formes, chairs douces et moelleuses, caractères
variés ; son burin rend tout sans noir et sans confusion ; il est propre à tout. Le
corps municipal de la ville de Bordeaux, ayant souscrit pour un nombre d'épreuves
de cette estampe, a chargé M. "Servat", son député à Paris, et M. Robin, Auteur du
plafond, d'en faire de sa part hommage au Roi et à la Famille royale par l'entremise
de M. le Maréchal de "Richelieu" et de M. le Comte de "Vergennes", le premier Gouverneur
de la Guyenne, et le second ayant cette province dans le département de son ministère.
Cette présentation a été accueillie avec tout le succès dont elle paroit digne ; et
nous ne doutons pas que le Public ne lui accorde le même suffrage. On trouve cette
magnifique estampe, à Paris, chez M. Robin, Peintre du Roi et Censeur royal, cloître
des Bernardins. Elle se vend 16 liv. prix qui relativement à l'étendue du travail,
prouve que l'Editeur s'est peu occupé de son intérêt, et qu'il a plutôt songé à l'honneur
que peut lui procurer la publicité de son ouvrage.". - Le peintre Jean Baptiste Claude Robin, protégé par la famille de Mouchy, fut proposé
par le Maréchal à Esmangart, intendant de Guyenne, pour peindre le plafond du théâtre
de Bordeaux que Louis venait d'élever. Voulant utiliser la fresque pour cette décoration,
il va en Italie pour se perfectionner dans cette technique. De retour à Bordeaux,
le 5 janvier 1777, il se met au travail et le plafond est terminé le 20 juin. Détériorée
par les 50 lampes à réflecteurs de la corniche, on cloua en 1799 sur la coupole peinte
à fresque un plafond sur toile, style Directoire en forme de parasol arabesque divisé
en douze compartiments, où furent peintes les neuf Muses et les trois Grâces. Au centre
du parasol, le char d'Apollon. Depuis, on a restitué le plafond de Robin. La plus
récente restitution est celle du peintre bordelais Roganeau qui l'exécuta, et la mit
en place durant la guerre 14-18. Ce plafond sur toile reproduit exactement la gravure
de Le Mire. Robin avait d'abord choisi, pour graver son plafond, Augustin de Saint-Aubin,
qui ne put accepter, car il était occupé à graver les médailles du duc d'Orléans.
Ce fut donc Noël Lemire qui fit cette estampe grâce à laquelle Roganeau put effectuer
la restitution du plafond de J. B. Robin. Voir : Communication de M. Gabriel Vauthier
dans "Bull. de la S.H.A F.", 1926, p. 8. - Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs
du XVIIIe siècle
Référence(s) : Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle / Bibliothèque nationale,
Département des estampes. 14, Legras (Les)-Lequien / par Yves Sjöberg ; sous la direction
de Françoise Gardey,. Bibliothèque nationale (Paris), 1977, article LEMIRE (Noël),
n. 455 = IFF18 LEMIRE (Noël), 455
Noël Le Mire, 1724-1801 et son oeuvre gravé ; suivi du catalogue de l'oeuvre gravé
de Louis Le Mire, 1731-1757 / Jules Hédou, 1875 [reprod. en fac.-sim. 1968", p. 51,
n. 21 = Hédou, Le Mire, p. 51, n. 21
Autre(s) auteur(s) : Robin, Jean-Baptiste-Claude (1734-1818). Peintre du modèle
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb44577363r
Notice n° :
FRBNF44577363
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support : lot d'images numérisées
Richelieu - Estampes et photographie - magasin
1 partie d'exemplaire regroupée
support : estampe
Pièce(s) de grand format. Communication sur rendez-vous à prendre à l'adresse estampes-photographie@bnf.fr