Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Clowes, Daniel (1961-....)
Titre(s) : Le rayon de la mort [Texte imprimé] / Daniel Clowes
Publication : Paris : Éd. Cornélius, impr. 2010
Impression : 85-Fontenay-le-Comte : Impr. Lussaud
Description matérielle : 1 vol. (39 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 29 cm
Collection : Collection Solange ; 22
Lien à la collection : Collection Solange
Note(s) : Trad. de l'anglais
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-915492-89-7 (br.) : 16 EUR
EAN 9782915492897
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb42189916m
Notice n° :
FRBNF42189916
Cette notice appartient à l'univers jeunesse
Résumé : Orphelin solitaire, Andy est un adolescent qui acquiert des super pouvoirs à force de tirer sur sa cigarette. Face à une pénurie de vrais méchants mais hanté par un désir de vengeance, il fait avec ce qu'il a sous la main : petites brutes, ersatz de rebelles et de jeunes losers. Allusion à la politique étrangère américaine doublée d'un sens aigu de l'ennui chez les adolescents. [source Electre]
Infos du Centre national de la littérature pour la jeunesse :
Genre : Bandes dessinées
Public destinataire : À partir de 13 ans
Avis critique : Bravo !
Notice critique : Cornélius présente la traduction d'un ouvrage
édité en 2004 et qui séduira tous les amateurs de l'auteur comme de l'Underground
américain, d'une BD Intelligente, du Neuvième Art, d'Art Spiegelman ou de Chris Ware.
Lecteur innocent, ne passe pas ton chemin, tu entres ici sur le territoire du comics
qui réfléchit et que l'on se doit d'admirer, de la BD autoréférencée et littéraire,
artistique (minimaliste ?) et à prétention. Mais le plus beau, c'est que c'est justifié,
et que l'OEuvre est ici également accessible. On peut n'y voir qu'une parodie du premier
Spider-Man de Ditko et Lee, et Clowes n'est pas le premier à questionner la morale
des super-héros, à les faire vieillir, à les imaginer méchants, à détourner les conventions
du comics. Il réussit simplement à nous proposer le parcours d'un ado peu populaire
dans son lycée, qui acquiert des super-pouvoirs (ça rappelle quelqu'un), se costume
pour les utiliser, et se confronte tout au long de sa vie à la gestion desdits pouvoirs.
Ce point de départ sert un hommage raffiné par les décalages créés avec les histoires
habituelles, par les côtés négatifs du"héros", l'ambiguïté des (non-)réponses au questionnement
bien/mal, par l'océan de banalité qui entoure Andy, et bien sûr par les complexités
discursives accumulées par l'auteur. La fausse simplicité du trait, les couleurs archaïques,
le refus calculé des effets spectaculaires donnent plus de force à cette déconstruction
brillante, à cet exercice de style assumé mais qui fait réfléchir. Cela dit, Watchmen
de Moore date de 1987, pour ne citer qu'un des très nombreux exemples d'entreprises
voisines depuis 25 ans... - Le 20130123
, par Olivier Piffault (publié dans La Revue des livres pour enfants)