Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Titre conventionnel : [Exposition. Paris, Archives nationales. 2024]
Titre(s) : Sacrilège ! [Texte imprimé] : l'État, les religions et le sacré : [exposition, Paris, Hôtel de Soubise-Musée des Archives nationales, 20 mars-1er juillet 2024] / [catalogue sous la direction d'Amable Sablon du Corail et Jacques de Saint Victor]
Publication : [Paris] : Gallimard : Archives nationales, DL 2024
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (191 p.) : ill. en coul. ; 26 cm
Note(s) : Bibliogr. p. 182-184
Autre(s) auteur(s) : Archives nationales (France)
Sablon du Corail, Amable (1976-....). Directeur de publication
Saint-Victor, Jacques de (1963-....). Directeur de publication
Sujet(s) : Sacré -- France -- Histoire
Blasphème -- France -- Histoire
Religion et État -- France -- Histoire
Liberté d'expression -- France -- Histoire
Genre ou forme : Catalogues d'exposition
Indice(s) Dewey :
323.440 944 (23e éd.) = Liberté d'action - France
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-07-303845-6 (Gallimard). - ISBN 978-2-86000-389-6 (Archives nationales)
(br.) : 35 EUR
EAN 9782073038456
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47445831n
Notice n° :
FRBNF47445831
Résumé : Il y a sacrilège depuis qu'il existe des pouvoirs organisés soucieux d'établir une
barrière infranchissable entre sacré et profane, gouvernants et gouvernés. Depuis
une dizaine d'années, le sacrilège verbal qu'est le blasphème a fait son grand retour
dans le débat public, particulièrement en France, première nation en Europe à l'avoir
dépénalisé en 1791. Le présent ouvrage passe en revue l'histoire et les significations
du blasphème et du sacrilège depuis les premiers temps des grandes religions monothéistes.
Très tôt en France, ils ont été instrumentalisés par le pouvoir temporel pour s'affirmer
face à l'Église. À l'époque de la Révolution, après avoir laïcisé la monarchie puis
profané les tombes des rois, on s'empresse de sacraliser le nouveau régime. Un peu
plus tard, Napoléon se fait représenter en souverain thaumaturge. Par la suite, tout
au long du XIXe siècle et jusqu'à la Ve République, la part de sacralité dont il convient
d'investir le chef de l'État fait l'objet d'hésitations et de débats constants. Enfin,
la période contemporaine est celle d'un fragile équilibre entre liberté d'expression
et respect des croyances, et de la difficile recherche d'un « sacré commun », indispensable
au bon fonctionnement d'un État laïque. [source éditeur]