Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Muñoz, Diego (1981-....)
Titre(s) : Le nombril du monde [Texte imprimé] : sur les chemins de la diaspora rapanui, île de Pâques, Chili, Polynésie française / Diego Muñoz
Publication : Paris : SDO, DL 2023
Impression : 80-Abbeville : Impr. F. Paillart
Description matérielle : 1 vol. (369 p.) : ill. en coul. ; 24 cm
Collection : Publication de la Société des océanistes ; 52
Lien à la collection : Publications de la Société des océanistes
Note(s) : La couverture porte par erreur : "Publication de la Société des océanistes ; 53".
- Bibliogr. et webliogr. p. 341-365
Texte remanié de : Thèse de doctorat : Anthropologie sociale et ethnologie : Marseille,
EHESS : 2017. Titre de soutenance : Diaspora Rapunui (1871-2015), l'île de Pâques,
le Chili continental et la Polynésie française. Une ethnographie historique de la
mobilité dans une société transnationale
Sujet(s) : Pascuans (peuple de l'Île de Pâques)
Civilisation -- Pâques, Île de
Indice(s) Dewey :
305.899 4 (23e éd.) = Sociologie des peuples qui parlent les langues polynésiennes
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-85430-121-2 (br.) : 23 EUR
EAN 9782854301212
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47403918d
Notice n° :
FRBNF47403918
Résumé : L'île de Pâques, Rapa Nui, te Pito o te Henua… des noms évocateurs d'une terre que
l'on imagine inhabitée et hantée par les mystères d'une civilisation disparue et qui
aurait, elle-même, précipité son effondrement. En dépit de ces clichés, ces appellations
sont porteuses d'une tout autre histoire. Cet ouvrage parcourt près de deux siècles
d'expériences d'enfermement, de mobilité et d'enracinement hors de l'île au cours
desquels une identité autochtone a pris forme. L'auteur montre de quelle manière cette
société – après avoir connu de violentes déportations – a su renaître localement et
dans la diaspora dès la deuxième moitié du xixe siècle, et comment ces expériences
se sont poursuivies dans le temps, aboutissant à la mise en place d'une nouvelle identité
rapanui au xxie siècle que les habitants de l'île qualifient de « polynésienne »,
« ma‘ori » ou encore « ma‘ohi ». Les Rapanui ont su tisser de profonds liens réels
et imaginaires, à la fois culturels, mémoriels, politiques ainsi qu'identitaires avec
le Chili, Tahiti et bien d'autres îles polynésiennes. Dans ce processus sans fin de
création de leur société, l'île est devenue leur kaia, c'est-à-dire leur pays, leur
terre nourricière, leur terre d'origine, la terre de leur dernier repos, et cela,
même quand ils sont nés et ont vécu une grande partie de leur vie ailleurs. Elle est
aussi ce lieu que les Rapanui s'efforcent de protéger pour pouvoir le léguer aux nouvelles
générations. Ainsi, dans ce processus dynamique de création de liens et de transmission
mémorielle, Rapa Nui est devenue le « nombril du monde » – te pito o te henua – des
Rapanui dans leur intégration globale, au-delà de l'île de Pâques. [source éditeur]