Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Prakash, Madhu Suri
Esteva, Gustavo (1936-2022)
Titre(s) : S'évader de l'éducation [Texte imprimé] : la vie comme apprentissage au sein des cultures autochtones / Madhu Suri Prakash & Gustavo Esteva ; traduit de l'anglais par Jacqueline Chagneau ; édité et préfacé par Jean-Pierre Lepri
Traduction de : Escaping education : living as learning within grassroots cultures
Publication : [Herblay] : Éditions Libre ; Méréville : le Hêtre Myriadis, DL 2023
Impression : impr. en Pologne
Description matérielle : 1 vol. (229 p.) ; 21 cm
Collection : Société(s)
Lien à la collection : Société(s)
Note(s) : Bibliogr. p. 219-228
Autre(s) auteur(s) : Chagneau, Jacqueline. Traducteur
Lepri, Jean-Pierre (1942-....). Éditeur scientifique
Sujet(s) : Éducation interculturelle
Normes éducatives -- Et les autochtones
Culture dominante -- Éducation
Indice(s) Dewey :
370.1 (23e éd.) = Éducation - Philosophie et théorie
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-490050-80-2 (br.) : 20 EUR
EAN 9782490050802
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47388511k
Notice n° :
FRBNF47388511
Résumé : Dans S'évader de l'éducation, Madhu Suri Prakash et Gustavo Esteva interrogent la
conviction moderne selon laquelle l'éducation est un bien universel et un droit humain
et remettent en question la rhétorique altruiste des programmes internationaux de
développement à destination des pays « sous-développés ». D'après eux, l'idéologie
éducationniste est le cheval de Troie de la globalisation et du néocolonialisme capitalistes
qui a forcé les portes des cultures et sociétés traditionnelles. Les programmes d'éducation,
« armes de destruction massive » du capitalisme, constituent dès lors une véritable
agression envers les cultures autochtones dont l'autonomie, la souveraineté et l'intégrité
sont remises en cause. L'idéologie éducationniste apparaît ainsi comme un pilier essentiel
d'un nouvel impérialisme. L'essai de Prakash et Esteva se présente ainsi comme un
appel à résister à ce néo-colonialisme et à renouveler les cultures locales. Il nous
propose un voyage à travers des modes de vie et d'apprentissage alternatifs, tels
qu'on peut en rencontrer encore parmi les « sous » ou « non » éduqués qui composent
ce que les auteurs qualifient de « majorités sociales » ou « deux-tiers-monde ». La
richesse de leurs traditions, du « plurivers » de leurs biens communs et de leurs
modes de transmission mutuels est ce qui leur permet de démystifier le conte de fées
de l'éducation et de maintenir à distance l'empire d'Homo oeconomicus, résistant ainsi
à l'effondrement culturel opéré dans la salle de classe globalisée. [source éditeur]