Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Verheyde, Philippe (1958-....)
Titre(s) : Au bonheur des meubles [Texte imprimé] : galeries Barbès, Bleustein & Lévitan, 1880-1980 / Philippe Verheyde
Publication : Paris : Éditions de la Sorbonne, 2023
Impression : 53-Mayenne : Dupliprint
Description matérielle : 1 vol. (365 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles, ISSN 1243-0269 ; 94
Lien à la collection : Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles
Note(s) : Bibliogr. p. 327-333
Texte remanié de : Habilitation à diriger des recherches
Sujet(s) : Magasins d'ameublement -- Paris (France) -- 20e siècle
Galeries Barbès
Lévitan (Paris)
Indice(s) Dewey :
381.456 841 (23e éd.) = Meubles (commerce)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-351-0867-0 (br.) : 29 EUR
EAN 9791035108670
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb472655625
Notice n° :
FRBNF47265562
Résumé : Cet ouvrage retrace l'histoire méconnue de deux grandes entreprises parisiennes de
l'ameublement : les Galeries Barbès et les Établissements Lévitan. Fondées par des
Juifs fuyant les pogroms russes des années 1880, ils s'installent à Paris au pied
de la butte Montmartre. Les familles Gross, Bleustein et Lévitan se croisent, prospèrent
et développent, du boulevard Barbès au boulevard Magenta, de véritables grands magasins
parisiens du meuble et de la décoration. Jusqu'à la fin des années 1930, l'essor rapide
des deux firmes se conjugue avec un usage considérable de la publicité, auquel participe
le cousin Marcel Bleustein en développant notamment les slogans radiophoniques. La
Seconde Guerre mondiale interrompt brutalement cet élan, les deux firmes, désignées
comme juives par l'Occupant et le régime de Vichy, sont soumises au processus dit
d'aryanisation. Elles sont également victimes des jalousies, mêlées d'antisémitisme,
que leur succès rapide a suscitées dans une partie de la corporation du meuble, aboutissant
à un démantèlement et à une fermeture. Par-delà leur résurgence après 1945, les années
qui suivent apparaissent comme celles d'un lent déclin, aboutissant à leur disparition
au début des années 1980. Cette traversée du siècle des Galeries Barbès et des Établissements
Lévitan offre également la possibilité, au-delà de la destinée des hommes, de suivre
les évolutions d'un produit, d'un marché et des techniques de vente dans une période
qui voit s'épanouir à travers le meuble une société de consommation. [source éditeur]
