Notice bibliographique
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Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Bazin, René (1853-1932)
Titre(s) : À l'aventure [Texte imprimé] : croquis italien / René Bazin
Titre d'ensemble : René Bazin
Lien au titre d'ensemble : Appartient à : Collection René Bazin
Publication : [Larroque-Engalin] : Éditions du Drapeau blanc, copyright 2023
Impression : impr. en Italie
Description matérielle : 1 vol. (217 p.) ; 21 cm
Note(s) : Initialement paru chez Calmann Lévy, Paris, 1891
Sujet(s) : Italie
Genre ou forme : Récits de voyages -- 1870-1914
Indice(s) Dewey :
914.504 84 (23e éd.) = Géographie - Italie - Voyages - 1861-1900
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-93228-20-4 (br.) : 18 EUR
EAN 9791093228204
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47218498k
Notice n° :
FRBNF47218498
Résumé : « Il y a autant de manières de voir et de voyager qu'il y a de fantaisies, et de projets
d'étude ou de plaisir, et de souvenirs même en chacun de nous. Tout ce qui change
nos âmes change aussi nos yeux. En revoyant les choses, nous ne les retrouvons plus
exactement les mêmes. L'intérêt qu'elles avaient hier ne ressemble point à celui qu'elles
ont aujourd'hui. On croit recommencer un voyage, mais l'illusion tombe vite : on est
allé dans le même pays, et c'est tout. » J'en ai fait l'expérience. Je reviens d'Italie,
ravi comme la première fois, mais pour d'autres raisons, avec une impression très
vive, mais différente de l'ancienne. Tout de suite j'ai senti qu'il en serait ainsi.
À peine le train qui m'emportait, au sortir du tunnel du Mont-Cenis, dévalait le long
des Alpes dont des milliers de crocus violetaient les prés en pente, à peine aperçus
les premiers mûriers enlacés de hautes vignes, les premières fermes ayant à leurs
balcons des épis de maïs couleur d'or pendus en chapelets, les gaves à demi desséchés
qui ne sont guère, même en automne, que des cascades de cailloux blancs, et le soleil
clair sur les plaines vastes du Piémont, le doux et fort amour qui m'en était resté
tressaillit au-dedans de moi. Mais je ne lui appartenais plus tout entier, comme jadis.
À la joie de retrouver cette campagne italienne, et les villes dont les toits de tuiles
rougissaient par endroits l'horizon, se mêlaient à présent toutes sortes de questions
et de désirs nouveaux. […] » [source éditeur]