Notice bibliographique
- Notice
Notice en attente de catalogage
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Sterlé, Carole (Auteur du texte)
Titre(s) : Juré sous influence [Texte imprimé]
Publication : Paris : Éditions des Équateurs, 2022
Description matérielle : 1 vol. (236 p.) ; 205 cm
Collection : Documents
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-38284-244-7 (br.) : 18 EUR
EAN 9782382842447
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47216361g
Notice n° :
FRBNF47216361
Résumé : Sous la forme d'un récit haletant et emblématique de l'emprise des «PME » de la drogue,
Carole Sterlé nous dévoile les dessous de l'affaire qui a fait tremblé l'Institution...
Tout commence par un « classique » trafic de drogue. Un chargement de 80 kg d'herbe
(600 000 €) en provenance d'Espagne disparaît dans la nature. Le convoyeur, « Petit-père
», un homme de 45 ans, père de famille et toxicomane explique aux commanditaires s'être
fait braqué son camion par un commando armé. Personne ne le croit. Enlevé, séquestré
et torturé pendant 36 h, il est finalement libéré en échange de son silence. Il se
terre apeuré dans un cagibi de jardin avant de se volatiliser loin de chez lui et
des siens. Quatre mois plus tard il dénonce le réseau qui sévit entre l'Espagne, l'Ile-de-France
et la Bretagne, à l'Octris. Les têtes tombent, parmi lesquels des récidivistes condamnés
en France ou en Italie qui prennent jusqu'à sept ans ferme. Petit-Père est dispensé
de peine et le procès pour sa séquestration doit se tenir aux assises. Après avoir
été renvoyé une première fois, faute de jurés (personne ne veut juger des criminels
connus dans le département), le procès se tient quelques mois plus tard. La grande
mascarade reprend alors de plus belle : des proches des accusés n'hésitent pas à s'asseoir
près de la partie civile pour l'intimider ; à peine arrivé à l'audience, un juré demande
à être récusé parce qu'il reconnaît des voisins dans la salle et le verdict aboutissant
à seulement deux condamnations et trois acquittements fuite avant même la fin du délibéré,
alors que les discussions sont toujours en cours. Il y donc eu un contact entre la
cour et l'extérieur... Les jurés ont-ils été forcés à voter ces acquittements ? Les
trafiquants étaient-ils si puissants qu'ils pouvaient mettre la justice au pas ? Dans
les annales judiciaires, on n'avait vu ça que dans le banditisme corse. Dans un document
interne (qui sera dévoilé ici pour la première fois dans son intégralité), le président...
[source éditeur]