Notice bibliographique
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Au format public
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Titre conventionnel : [Exposition. Calais, Caléidoscopes. 2022]
Titre(s) : Javier Balmaseda à Calais [Texte imprimé] : [exposition], Caléidoscopes, galerie d'art à Calais, octobre-novembre 2022 / [catalogue sous la direction de Claude Weber]
Publication : Calais : Caléidoscopes, impr. 2022
Impression : impr. au Luxembourg
Description matérielle : 1 vol. (46 p.) : ill. en coul. ; 21 cm
Collection : À Calais ; 4
Lien à la collection : À Calais
Autre(s) auteur(s) : Caléidoscopes (Calais, Pas-de-Calais)
Weber, Claude (1958-....). Directeur de publication
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-9579696-4-7 (br.) : 10 EUR
EAN 9782957969647
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47147321x
Notice n° :
FRBNF47147321
Résumé : Les principaux fléaux de l'humanité se nourrissent du repli sur soi, de l'égoïsme, de l'incapacité de se mettre à la place de l'autre, de la peur de ce qui vient d'ailleurs ou de celui qui vient de loin … bref d'un singulier manque de curiosité et d'une absence de confiance en soi paralysante. Et si c'était par la culture, et plus particulièrement par l'art que nous avions le plus de chances de guérir de cette crispation existentielle qui gagne notre société du XXIe siècle ? C'est le pari qu'a fait la galerie Caléidoscopes en invitant l'artiste cubain Javier Balmaseda à exposer ses « proyectos » – une vingtaine de grandes toiles préfigurant les œuvres tridimensionnelles que l'artiste propose de créer pour déchiffrer le monde actuel. À première vue des représentations d'univers pleins d'objets qui prennent la place et l'air des humains, des objets créés par ceux-là mêmes qu'ils menacent d'expulser de leur monde. Mais à y regarder de plus près, on découvre dans les projets de Balmaseda toute la fragilité des baudruches qui nous oppriment et l'on devine l'épingle qui pourrait nous en libérer. Cependant ce qui fait la magie de l'art de Javier Balmaseda, c'est que ce n'est pas l'artiste qui est politique, mais le regard du spectateur qui le devient … L'artiste, lui, est témoin, mémorialiste ou chroniqueur, peut-être philosophe, en tout cas miroir d'une réalité englobante dans laquelle nous devons trouver nous-mêmes notre place. Balmaseda, qui tout au long de son œuvre n'a cessé de tracer les contours de la dignité humaine, en insistant sur l'unicité de chaque individu qui compose l'humanité, met un soin particulier à transposer ses idées, tout d'abord dans le dessin, puis en les projetant dans l'espace, dans des installations qui ne sont pas sans rappeler la parodie savante d'un James Joyce. Au final, à travers le regard de Javier Balmaseda, nous pourrions nous rendre compte que nos peurs ne sont pas inévitables. [source éditeur]