Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Augustin, Jean-Marie (1941-....)
Titre(s) : La conspiration du général Berton, 1822 [Texte imprimé] : Thouars, Saumur, Poitiers / Jean-Marie Augustin
Publication : Chauvigny : Association des publications chauvinoises, 2022
Impression : 22-Saint-Brieuc : Impr. Typo'libris
Description matérielle : 1 vol. (135 p.) : ill en coul. ; 31 cm
Collection : Dossier / Association des publications chauvinoises, ISSN 1281-7481 ; 24
Lien à la collection : Dossier du Pays chauvinois
Note(s) : Bibliogr. p. 131-135
Sujet(s) : Berton, Jean Baptiste (1767-1822)
Conspirations -- France -- 19e siècle
France -- 1814-1824 (Louis XVIII)
Indice(s) Dewey :
944.061 (23e éd.) = Histoire - France - 1815-1824
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-90534-71-1 (rel.) : 20 EUR
EAN 9791090534711
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb471429817
Notice n° :
FRBNF47142981
Résumé : Sous la Restauration, la charbonnerie, créée sur le modèle de la carboneria italienne,
monte des complots pour renverser le gouvernement de Louis XVIII. La ville de Saumur
est un bastion de l'organisation. Dès 1821, une société secrète, les “Chevaliers de
la Liberté”, y a pris naissance et s'est aussitôt affiliée à la charbonnerie. En 1822,
Jean-Baptiste Berton, général d'Empire mis à la retraite, est envoyé sur place pour
mener une conspiration qui consiste à se rendre d'abord à Thouars, puis à revenir
à Saumur en vue de soulever l'École de cavalerie. Le 24 février, Berton soulève la
ville de Thouars, mais le soir, à leur arrivée à Saumur, les insurgés ont la désagréable
surprise de découvrir l'École de cavalerie en armes contre eux. Le général hésite
à donner l'assaut et ordonne la retraite. Il se réfugie près de La Rochelle, puis
revient à Saumur, au mois de juin, pour tenter de renouer les fils de la conspiration.
Trahi par un sous-officier des carabiniers de Monsieur qui a remplacé l'École de cavalerie,
Berton est arrêté ainsi que divers conjurés qui sont restés chez eux ou qui y sont
revenus. Pour des raisons politiques, le procès est délocalisé à Poitiers. Le 11 septembre
1822, Berton et trois de ses complices sont condamnés à mort. L'un des conjurés se
suicide en prison. Berton est guillotiné le 5 octobre à Poitiers. Avant de mourir,
il crie “Vive la Liberté ! Vive la France !” Deux jours plus tard, François Jaglin,
qui a porté le drapeau tricolore au cours de la marche sur Saumur, et Guillaume Saulgé,
qui a logé chez lui le général, sont exécutés à Thouars. 2022 est l'année du bicentenaire
de cet épisode de notre Histoire. Jean-Marie Augustin, professeur émérite de l'université
de Poitiers, enseignant-chercheur en histoire du droit, et auteur de nombreux ouvrages,
a souhaité nous rappeler cette époque mouvementée et les événements qui s'y rattachent
dans un style simple, précis et séduisant. [source éditeur]