Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Dutour, Thierry (1960-....)
Mingous, Gautier (1989-....)
Valade, Pauline (1987-....)
Titre(s) : La construction de l'État monarchique en France de 1380 à 1715 [Texte imprimé] / Michel Figeac, dir. ; [par] Thierry Dutour, Gautier Mingous, Pauline Valade
Publication : Malakoff : Armand Colin, DL 2022
Impression : 42-Saint-Just-la-Pendue : Impr. Chirat
Description matérielle : 1 vol. (336 p.) : ill. ; 24 cm
Collection : Horizon : histoire géographie
Lien à la collection : Horizon (Paris)
Note(s) : La couv. porte en plus : "CAPES agrégation". - Notes bibliogr.
Autre(s) auteur(s) : Figeac, Michel (1959-....). Directeur de publication
Sujet(s) : Monarchie -- France -- Histoire
France -- 1328-1589 (Valois)
France -- 1589-1792 (Bourbons)
Genre ou forme : Manuels d'enseignement supérieur
Indice(s) Dewey :
944 (23e éd.) = Histoire - France
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-200-63381-3 (br.) : 26 EUR
EAN 9782200633813
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb470869977
Notice n° :
FRBNF47086997
Résumé : Il est difficile de trouver question plus classique que la construction de l'État
monarchique. Toute l'originalité du sujet provient de son découpage chronologique
dans le temps long. Traditionnellement, la plupart des manuels respectent la sacro-sainte
coupure canonique de 1492.La question de concours nous a obligé à l'enjamber pour
remonter très en amont, ce qui nous permet d'en saisir les origines. En 1715, la «
monarchie de papier » est en place et s'avancer davantage dans le siècle des Lumières
aurait modifié les équilibres. Par ailleurs, cette question a été profondément modifiée
dans sa lecture ces dernières années et il était indispensable de prendre en compte
les mutations de l'historiographie.Celle-ci, depuis une vingtaine d'années, invite
à considérer l'histoire politique au prisme d'un pragmatisme attentif aux réalités
locales et aux conceptions partagées, très loin d'un prétendu absolutisme qui aurait
difficilement souffert de contradictions. À cet égard, l'étude d'un long XVe siècle
et d'un long XVIe siècle, entre héritages médiévaux et guerres civiles, permet d'illustrer
combien l'idée et l'exercice du pouvoir n'ont cessé de s'infléchir au gré des bouleversements
qui ont agité le royaume tandis que perdure la dimension contractuelle de la royauté,
de plus en plus étudiée dans ses aspects consensuels. La question permet ainsi de
restituer, dans toute sa complexité, l'idée d'un État justicier dans sa modernité
au XVIIe et XVIIIesiècle.Enfin, confier la plume à un auteur habitué de tous les jurys
de concours et à deux jeunes docteurs présentait l'avantage d'avoir réuni une équipe
très sensibilisée aux attentes et aux besoins des étudiants. [source éditeur]