Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Titre(s) : Expressions de la dissidence à la Renaissance [Texte imprimé] / sous la direction de Mathilde Bernard et Nadine Kuperty-Tsur
Publication : [Paris] : CRH, impr. 2019
Impression : impr. en Belgique
Description matérielle : 1 vol. (372 p.) ; 23 cm
Collection : Les dossiers du Grihl
Lien à la collection : Les Dossiers du Grihl (Imprimé)
Note(s) : CRH = Centre de recherches historiques. - Bibliogr. p. 337-346. Notes bibliogr.
Autre(s) auteur(s) : Bernard, Mathilde (1981-....). Directeur de publication
Kuperty-Tsur, Nadine (1958-....). Directeur de publication
Sujet(s) : Littérature contestataire -- France -- 16e siècle
Littérature contestataire -- France -- 17e siècle
Indice(s) Dewey :
840.900 3 (23e éd.) = Littérature de langue française - Histoire et critique - 1500-1599
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-908452-13-6 (br.) : 26,50 EUR
EAN 9782908452136
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb47052759j
Notice n° :
FRBNF47052759
Résumé : Cet ouvrage rassemble des contributions littéraires soulignant l'aspect textuel et
intellectuel de la dissidence entre les XVIe et XVIIe siècles en France. La dissidence
constitue un tournant de l'histoire culturelle et de la conscience individuelle –
religieuse et civique – des Français au XVIe siècle. La dissidence s'incarne dans
le livre car elle est portée par les humanistes, qui font du livre leur moyen d'expression.
Elle revêt alors les contours mouvants de la littérature : elle est travaillée aussi
bien dans l'outrance – la satire et le pamphlet – que dans la discrétion pouvant entourer
l'énonciation, ou même dans l'énigme du paradoxe rabelaisien. La dissidence a ses
temps forts, l'évangélisme naissant, l'évangélisme prédicant puis l'hésuchisme. La
forme varie, mais pas le sens, qui est celui d'un refus de la soumission. Ce refus
se proclamera pour les zélés des guerres de religion – autre temps fort de la dissidence
–, ou se dira en mode mineur pour les politiques pacifistes, héritiers d'Érasme, pour
ceux qui, devant la déchéance humaine, prônent un retour à la douce mère nature. La
dissidence se plie aux contraintes du temps et obéit aux tempéraments. En ce sens,
elle contribue à faire évoluer les genres littéraires, tant dans leurs frontières
polémiques que dans l'affirmation solitaire du moi. [source éditeur]