Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté. Image fixe : sans médiation
Auteur(s) : Vansteenwinckel, Simon. Illustrateur
Grzelczyk, Johan (1973-....)
Titre(s) : Wuhan radiography [Texte imprimé] / [photographs, Simon Vansteenwinckel] ; [text, Johan Grzelczyk]
Publication : [La Madeleine] : Light motiv, copyright 2022
Impression : 81-Graulhet : Impr. Escourbiac
Description matérielle : 1 vol. (86 p.) : ill. ; 31 cm + 1 livret (8 p.)
Note(s) : Titre en chinois sur la page de titre. - Texte du livret en français, anglais et chinois
Sujet(s) : Wuhan (Chine)
Genre ou forme : Photographie
Indice(s) Dewey :
779.095 1 (23e éd.) = Photographies - Recueils ou collections - Chine
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 979-10-95118-21-3 (br.) : 36 EUR
EAN 9791095118213
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb470123468
Notice n° :
FRBNF47012346
Résumé : Wuhan Radiography est un ouvrage surprenant sur une série d'images argentiques en
noir et blanc prises par le photographe belge Simon Vansteenwinckel. Dès les premières
pages, le doute plane… Les images paraissent réelles, et pourtant fantomatiques. Elles
sont belles, trop exposées, irradiées quelquefois. Il semble que le photographe a
utilisé une pellicule particulière. Un filtre ou un film ultra-sensible ? L'illusion
est totale et indescriptible. Les scènes de vie, les lieux et les personnages urbains,
sont mystérieux, comme captés entre deux univers, gelés entre jour et nuit. Ici et
là, un halo lumineux plane au-dessus de la ville, tel un astre observateur. Par son
mode opératoire énigmatique, le photographe crée un démontage troublant de nos a priori.
Nous ne savons plus où nous sommes. La ville est bien celle de Wuhan, aujourd'hui
mondialement connue. Mais était-ce avant ou après la pandémie ? A quel moment le photographe
s'y est-il perdu ? Y est-il jamais allé ? Le texte du philosophe et poète français
Johan Grzelczyk, qui accompagne les images, nous fait glisser peu à peu dans cette
nuit artificielle et scintillante. Ses mots s'enchaînent, se rompent, se dissimulent
sous les ombres en interrogeant notre façon de peupler un monde à la dérive. L'atmosphère
dystopique questionne notre liberté de mouvement sur une terre où la distance n'existe
plus, raccourcie par la technologie, où le brouillard s'empare déjà de paysages oubliés.
Comme un écho à La Jetée de Chris Marker, le livre nous entraîne à la découverte d'une
ville lointaine, étrangement familière, qui retient son souffle sous la menace d'un
soleil immense. Il reste en écho notre résistance, notre capacité à nous réinventer,
à trouver de nouvelles manières d'habiter la ville. [source éditeur]