Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Musique notée : sans médiation
Auteur(s) : Reicha, Antoine (1770-1836). Compositeur
Titre conventionnel : [Variations sur l'air Charmante Gabrielle. Op. 85]
Titre(s) : Variations sur l'air Charmante Gabrielle [Musique imprimée] : opus 85 / Antoine Reicha ; édition, Michael Bulley
Publication : Lyon : Symétrie, 2022
Impression : 69-Lyon : Impr. Symétrie
Description matérielle : 14 p. : ill. ; 30 cm
Note(s) : Durée : ca 10 min. - Préface et notice biographique en français et anglais
Distribution musicale : clavier - piano (1)
Autre(s) auteur(s) : Bulley, Michael. Éditeur scientifique
Genre ou forme : Variations (piano) -- 19e siècle
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-36485-212-9 (br.) : 12 EUR
EAN 9782364852129
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb470007669
Notice n° :
FRBNF47000766
Cette notice appartient à l'univers musique
Résumé : Cette édition des Variations sur l'air Charmante Gabrielle, op. 85, est fondée sur celle publiée par Gambaro à Paris, le numéro d'opus indiquant une date de publication autour de 1816. Le thème est suivi de 10 variations, la dernière desquelles se développe en une longue coda. Les paroles et la mélodie de la chanson « Charmante Gabrielle » remontent au roi Henri IV, qui en 1597 envoya à sa maîtresse, Gabrielle d'Estrées, une lettre contenant les mots suivants : « Ces vers vous représenteront mieulx ma condition et plus agréablement que ne feroit la prose. Je les ay dictez, non arrangez. » Cela semble indiquer que le roi avait proposé le sujet du poème, mais n'en était pas l'auteur. Peu après, ce poème fut mis en chanson. L'identité du compositeur et celle du poète restent obscures. Cet air était bien connu du vivant de Reicha. On le trouve dans le finale de l'opéra Pierre le Grand de Grétry, qui l'utilise pour faire appel aux sentiments royalistes du public. Il existe aussi un grand nombre d'œuvres sous forme de variations basées sur cet air. En voici quelques exemples chez les compositeurs suivants : Florido Tomeoni, pour piano, 1802 ; Pierre Baillot, pour quatuor à cordes, 1814 ; Étienne-François Gebauer, pour flûte, vers 1820 ; George Onslow, pour piano, 1817. Reicha lui-même avait déjà exploité ce thème : le septième de ses 24 Trios pour trois cors, op. 82, consiste en cette même mélodie suivie de quatre variations. Et dans le 3e livre de son Traité de haute composition musicale, publié en 1824, il présente cet air comme canon à trois voix, ajoutant un accompagnement facultatif pour piano. [source éditeur]