Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Gaillard, Raphaël (1976-....)
Titre(s) : Un coup de hache dans la tête [Texte imprimé] / Raphaël Gaillard
Publication : Paris : Bernard Grasset, DL 2022
Impression : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard & Taupin
Description matérielle : 1 vol. (254 p.) : ill. ; 21 cm
Sujet(s) : Créativité
Art et maladies mentales
Malades mentaux
Indice(s) Dewey :
616.89 (23e éd.) = Troubles mentaux (psychiatrie)
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-246-82957-7 (br.) : 19,50 EUR
EAN 9782246829577
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46947410s
Notice n° :
FRBNF46947410
Résumé : Qu'est-ce qui fait de nous des êtres capables de créer ?Lorsque Diderot écrit que
« les grands artistes ont un petit coup de hache dans la tête », il consacre une
idée qui traverse les époques et les cultures : qu'il s'agisse de la mélancolie selon
Aristote, de la tempête des passions selon les Romantiques ou du manifeste surréaliste,
tous célèbrent le lien entre folie et créativité, au point de considérer la folie
comme l'ordinaire du génie.Pourtant l'idée ne résiste guère à l'expérience quotidienne
du psychiatre, qui raconte ici ses patients et montre combien la maladie les entrave
et les livre à la souffrance.C'est à partir de récentes études scientifiques qu'il
devient possible de résoudre cette apparente contradiction : c'est du côté des parents,
enfants, frères et sœurs des patients que pourrait bien se situer la propension à
la créativité. Le lien entre folie et créativité devient un lien de parenté : notre
ADN nous rend vulnérables aux troubles psychiques en même temps qu'il nous permet
de créer.C'est parce qu'ils sont la contrepartie de ce qui fait de nous des êtres
humains que ces troubles s'avèrent si fréquents. Pour créer une œuvre, il faut se
représenter le monde en pensée. Or l'acte élémentaire de penser est en soi un acte
de création, et un pouvoir qui n'est pas sans risque : en façonnant nos représentations
du monde, nous devenons capables de les enrichir à l'infini.Pour faire œuvre ou pour
se perdre. [source éditeur]