Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Aḥmad ibn Yūsuf (1432?-1524)
Titre(s) : Les dictons satiriques attribués à Sidi Ahmed Benyoussef [Texte imprimé] / [réunis par] M. René Basset
Publication : Grande-Synthe : la Fabrique à mots, DL 2021
Impression : 66-Argeles-sur-Mer : Imprime ton livre
Description matérielle : 1 vol. (106 p.) ; 18 cm
Note(s) : Dictons en caractères arabes suivis de la trad. française. - Index
Autre(s) auteur(s) : Basset, René (1855-1924). Éditeur scientifique
Indice(s) Dewey :
892.784 (23e éd.) = Écrits divers de langue arabe - 1258-1799 [oeuvre]
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-9556345-2-3 (br.) : 10 EUR
EAN 9782955634523
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46945965z
Notice n° :
FRBNF46945965
Résumé : Les dictons satiriques sur les villes et les tribus d'Algérie attribués à Sidi Ahmed
Benyoussef appartiennent à un genre de littérature populaire, très répandu chez les
Sémites. Il consiste à décomposer un nom propre d'homme ou de pays et à en combiner
les éléments de manière à en tirer un éloge ou un blâme, souvent aussi peu justifiés
l'un que l'autre. L'allitération et l'homophonie jouent un grand rôle dans ces courtes
satires dont la Bible nous offre le plus ancien specimen : je veux parler des Bénédictions
de Jacob et de Moïse « où perce l'intention de recueillir les dictons satiriques ou
laudatifs qui avaient cours sur chaque tribu ». Un des plus célèbres recueils de ce
genre est le Raihan el Albab, distiques souvent obscènes, dirigés contre les tribus
arabes d'Orient et encadrés dans un récit, évidemment de l'invention du conteur ou
plutôt du collecteur de ces vers. Yazid Elraqqachi, le commensal du premier Khalife
abbasside, Abou Elabbasse Elsaffah . On peut citer aussi, mais à un point de vue tout
opposé, les dictons élogieux attribués à Amr ben Madikarib, par Abou Mikhnef Lout
Benyahya, et présentant un contraste absolu avec ceux du Raihan . L'Afrique du nord
possède aussi des dictons de ce genre, sous une forme moins littéraire que ceux du
Raihan, quoiqu'ils soient attribués à des personnages instruits. En réalité ceux-ci
n'en sont point les auteurs et leur qualité de marabout ne sert qu'à donner plus d'autorité
à ces dictons, oeuvre collective et anonyme de plus d'une génération. Tels sont ceux
qu'on met sous le nom d'Ahmed Benyoussef, d'Abderrahmane ben Medjdoub , de Yacoub
Echarif, d'Ali Bounab , d'Abderrahmane Abouhamid, etc. Les premiers sont les plus
répandus et bien que les ayant fréquemment sur les lèvres, quand il s'agit de blasonner
leurs voisins, les indigènes n'ont jamais pris soin de les conserver par écrit. C'est
oralement que ceux qui s'en sont occupés les ont recueillis, comme je l'ai fait après
eux : Walsin Esterhasy , Fl. Pharaon etc [source éditeur]