Notice bibliographique
- Notice
Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Texte noté : sans médiation
Auteur(s) : Valdés, Zoé (1959-....)
Titre(s) : Les muses ne dorment pas [Texte imprimé] / Zoé Valdés ; traduit de l'espagnol (Cuba) par Albert Bensoussan
Publication : [Paris] : Stock, DL 2021
Impression : impr. en Espagne
Description matérielle : 1 vol. (217 p.) ; 19 cm
Collection : Ma nuit au musée
Lien à la collection : Ma nuit au musée
Autre(s) auteur(s) : Bensoussan, Albert (1935-....). Traducteur
Identifiants, prix et caractéristiques : ISBN 978-2-234-08840-5 (br.) : 19,50 EUR
EAN 9782234088405
Identifiant de la notice : ark:/12148/cb46812126b
Notice n° :
FRBNF46812126
Résumé : « Un “tableau mort” – en termes de vente aux enchères – qualifie les œuvres qui
ne peuvent être authentifiées pour quelque raison étrangère à l'œuvre même. Mais parfois
ces dénommés “tableaux morts” suggèrent plus de vie que bien d'autres toiles authentifiées
par convenance. »Quand elle visite, dans le cadre de la collection « Ma nuit au musée
», les salles du musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid, en mars 2019, Zoé Valdés cherche
des toiles qui n'y sont pas, ou n'y sont que dans son souvenir. Sachant que l'art
l'a sauvée « de la constante incurie sociale et politique » qui régnait à Cuba, Zoé
va faire une étrange plongée dans un monde mi-chimérique mi-réelle qui nous entraîne
à la poursuite de deux muses, et deux peintres célèbres, Balthus et Bonnard.Comment
les aborder, ces deux maîtres de la pose suggestive, érotique, infantile, faussement
innocente, que par le roman-résurrection du passé ?Le livre se divise alors en deux
parties : la première met en scène, sous l'apparence joueuse de l'imaginaire, une
jeune modèle qui pose pour Balthus, jouant au chat et à la souris avec le maître du
« Passage du commerce Saint-André ». Qui regarde qui ? Qui désire qui ? L'art produit-il
du rêve, à mi-conscience, ou au contraire du réel brûlant ?La deuxième partie nous
montre une autre muse, Renée de Monchaty, amante idéalisée par Pierre Bonnard dans
« Femme à sa toilette », et qui se suicida par amour déçu, en 1925. Les muses sont
des jeunes filles, des adolescentes parfois, des innocentes sacrifiées sur l'autel
du désir des peintres. Aujourd'hui, elles feraient des procès. A l'époque, elles n'avaient
le choix que de poser pour de l'argent, ou pire, par dévotion.Dans ce récit somnambulique
et sensuel, teinté du réalisme magique de l'Amérique latine, le vrai et le faux s'entrelacent
comme des fleurs vénéneuses.Traduit de l'espagnol par Albert Bensoussan [source éditeur]